Rencontre inespérée
Datte: 28/06/2017,
Catégories:
fh,
campagne,
Oral
... discrètement : — Tu me ramènes ? À son regard, je comprends qu’un déclic s’est produit. Cette soirée de fin d’été est particulièrement douce. Un léger vent caresse nos visages. Mon véhicule se trouve à l’extrémité du parking. Tandis qu’elle marche à mes côtés, mon cœur bat à toute rompre, tel un adolescent à son premier rendez-vous galant. À peine dans la voiture, nos visages se touchent pour un premier baiser fougueux. Nos langues se mêlent. Nos lèvres se séparent et nous plongeons chacun dans le regard de l’autre. — Il y bien longtemps que je ne suis pas sentie aussi bien avec quelqu’un. Il est vrai que nous partageons les mêmes frustrations…— C’est vrai, et j’ai pensé à toi souvent.— Que ferait ta femme si elle savait que tu embrasses une autre femme ?— Et toi, ton mari ?— Je ne sais pas ; mais de toute façon, ils ont ce qu’ils méritent !— Comment peut-on délaisser une femme aussi charmante que toi… Mes doigts se mettent à caresser ses cheveux bouclés. Elle s’abandonne les yeux mis clos, un délicieux sourire illumine son visage. Elle m’enlace ; l’odeur de sa peau m’enivre. Ses mains fraîches et douces se posent sur ma nuque. À nouveau sa bouche recherche mes lèvres pour un nouveau baiser ardent. Il me semble que nous retrouvons le soleil comme après une trop longue nuit. Ses seins fermes et tendus effleurent mon torse. Mes mains explorent son dos, s’attardent sur ses reins puis partent à la recherche des deux jolis fruits défendus. À travers l’étoffe, je découvre les ...
... deux jolies pommes, les saisis délicatement dans le creux de mes mains… Mes doigts se mettent à jouer doucement avec la pointe qui durcit sous mes caresses. — Arrête, Pierre ; si des voisins nous voyaient !— Tu n’aimes pas ?— Si, au contraire, j’aime tes caresses ; je me sens fondre. Mais nos conjoints vont se poser des questions. Voilà mon numéro de portable : c’est celui de mon boulot. Mon mari travaille ce week-end. Mes filles seront chez leurs copines. Dimanche, j’aurai certainement envie d’une balade à vélo, mais pas seule ! Dépose-moi un peu avant. Avant de nous quitter, elle dépose un dernier baiser tendre et rapide. Un volcan dans l’âme, je regagne mon domicile, la vitre grande ouverte par crainte que ma femme sente le parfum de Sylvie ; un peu comme un enfant qui vient de fumer sa première cigarette et qui craint que ses parents sentent le tabac. Je ne prête guère d’importance au regard plein de reproches que m’adresse ma femme. Elle se replonge dans je ne sais quelle émission débile. Dans ma tête, tout bouillonne ! Comment faire pour se retrouver ? Quelle raison trouver ? À ma grande surprise, je n’éprouve aucun remords à l’idée de la tromper. N’ai-je pas rencontré la complice dont je rêve depuis tant enfermement conjugal ? Le lendemain, malgré mon coucher tardif, je me retrouve très tôt dans le garage pour réparer mon vélo. Puis joyeux. Je me rends sur la place acheter du pain. Le week-end s’annonce magnifique. À cette heure matinale, il fait bon, un bistro ouvre ses ...