1. Rencontre dans un train de nuit (par Barbara Katts et Le Matou libertin).


    Datte: 24/12/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Ce récit écrit à « 4 mains » est une pure fiction mais des aventures semblables sont souvent racontées au point qu’il est facile d’imaginer que certaines ont pu avoir lieu). Le Matou : Ce soir, je me rends à la gare de Luxembourg pour prendre le train de nuit pour rejoindre Cannes où je vais rencontrer des amis qui résident sur les hauteurs de cette ville. J’en avais plus qu’assez de la grisaille lorraine et j’avais aussi envie de profiter pendant quelques jours du soleil printanier de la Côte d’Azur. Dès que le train entre en gare venant de Bruxelles, je découvre avec satisfaction que la rame est composée de voitures des chemins de fer belges dont j’ai eu l’occasion à plusieurs reprises d’apprécier le confort et les aménagements… J’ai réservé en première classe couchette, ce qui me permettra d’être installé au mieux pour ce long trajet. Aucune des quatre places n’est occupée. Il est vrai que ce n’est pas la saison des grandes migrations de touristes et je pense que toutes les couchettes ne seront pas occupées. Je m’installe confortablement dans un des angles du compartiment encore en position de jour et je regarde par la fenêtre l’agitation qui règne sur le quai. Quelques minutes après le départ je vois arriver dans le couloir une jeune femme tout essoufflée qui, comme moi, n’a qu’un léger bagage. Lorsqu’elle entre dans le compartiment, j’ai tout loisir de la regarder et d’apprécier la chance qui va me faire voyager avec une compagne aussi jolie… Je la regarde discrètement ...
    ... : Elle est grande, des cheveux noirs lâches tombant sur les épaules, une silhouette élancée. Elle est vêtue d’une jupe en tissu épais tombant à mi mollet et d’un sweat-shirt en lainage qui montre de douces rondeurs. Chaussée de bottillons en cuir fauve, elle semble particulièrement apprécier cette teinte chaude qui s’harmonise bien avec ses cheveux. Lorsqu’elle me fait face, je découvre un visage à l’ovale parfait, de grands yeux verts et une bouche sensuelle à peine maquillée. En moi-même, je pense : une bien jolie femme. Je lui donne environ trente ans. Nous nous saluons brièvement avant de nous installer pour lire un peu avant d’aller au wagon restaurant : Pour moi, un livre sur la place des femmes dans la société du Moyen âge, pour elle, une revue que je connais bien sur les aménagements intérieurs. Lorsque nous arrivons ensemble au wagon restaurant, nous sommes guidés vers une table à deux places encore libre le long du la vitre : nous passons pour un couple… Au cours du repas, j’explique à Barbara le but de mon voyage : retraité depuis peu, je me déplace beaucoup pour rendre visite à des ami(e)s un peu partout en France. J’occupe mes loisirs entre la lecture, les randonnées en groupe et l’écriture de textes coquins dans lesquels je retrace mes souvenirs…ou dans lesquels je laisse aller mon imagination. D’un commun accord, nous choisissons un repas léger accompagné d’une demi-bouteille de rosé. En effet, pour passer une bonne nuit dans un train, mieux vaut ne pas trop ...
«1234...12»