De Papillon De Nuit à soumise (12) - Histoires de Sexe

De Papillon De Nuit à soumise (12)

Cela faisait des heures interminables que j’étais prisonnière, ne parvenant pas à trouver le sommeil ; mais qui aurait pu dormir debout, attachée comme je l’étais ? J’étais morte de fatigue, ma mâchoire me faisait mal, le froid humide de la pièce rendait l’attente de ma délivrance insupportable. Je m’étais repassé en boucle la scène à partir du moment où je lui avais fait ma déclaration, et à chaque fois les mêmes questions revenaient dans mon esprit : "Pourquoi ? Pourquoi a-t-elle réagi de cette manière ?" Mais je ne trouvais aucune réponse. Pourtant, ses gestes, ses regards lors de nos ébats, ses mots m’indiquaient qu’elle devait forcément ressentir quelque chose. Alors... Le bruit de la porte qui s’ouvrait brisa brutalement le silence de cathédrale qui régnait dans la pièce et interrompit immédiatement mes pensées. J’entendis une voix que je reconnaissais, à mon grand regret, accompagnée d’une autre voix féminine qui n’était pas celle de ma Maîtresse, mais visiblement plus jeune. La lumière s’alluma et je reconnus instantanément – malgré le fait que mes yeux durent s’adapter à la luminosité agressive – Louna, accompagnée d’une jeune fille qui devait être un peu plus âgée que moi, blonde, coiffée avec une queue de cheval, d’allure sportive, et affichant un air sévère . Elles étaient toutes deux vêtues d’un jean et d’un débardeur. Louna m’arracha le bâillon, et ma mâchoire s’en retrouva instantanément soulagée. — Comme on se retrouve, sale petite peste… me dit-elle sur un ...

... ton des plus méprisants. — Ah oui, dis donc, Louna, c’est quoi, ça ? demanda la fille qui l’accompagnait en me désignant du menton. — Ça, c’est la soumise de Chloé qui va recevoir la plus belle punition de sa vie. — Ah, c’est elle ? Et elle a fait quoi pour se retrouver là ? — C’est une petite chienne qui a osé désobéir à sa Maîtresse ! — Et c’est quoi ton nom, connasse ? me demanda-t-elle en s’avançant vers moi. — Fran, Madem... Je fus interrompue par une gifle des plus cinglantes qui fit siffler mes oreilles et monter mes larmes, tant elle avait été violente. Je n’en revenais pas qu’une fille puisse frapper avec autant de force. Pendant une fraction de seconde, le regard que j’ai posé sur elle fut noir, meurtrier, avant de redevenir celui d’une soumise. — Depuis quand les soumises ont un nom, hein ? Et puis c’est quoi, ce regard que tu m’as jeté ? Tu crois que je l’ai pas vu ? Allez, baisse les yeux ou je t’en colle une autre ! — Amanda, pendant que vous discuterez un peu entre filles, dit Louna, je m’absente une minute. Je vais prendre des nouvelles de Chloé ; je ne pense pas être longue. Elle s’en alla, me laissant seule avec cette fille que je détestais déjà. Si je n’avais pas été attachée et si j’avais encore été dans ma tunique de voleuse, jamais elles ne m’auraient parlé sur ce ton. Seulement, maintenant, j’étais soumise, et attachée. Cela changeait toute la donne. — T’as entendu mon nom ? C’est quoi ? me demanda-t-elle d’une voix autoritaire. — Amanda, Maîtresse ! ...