-
Indigne mère
Datte: 01/01/2021, Catégories: Anal Mature, Première fois
J'ai mis un temps à raconter cela. Du moins je le livre ici à peu de gens. Je n'ai revu ma mère depuis. Nous nous souhaitons la bonne année et les anniversaires cependant. De trop rares coups de fil témoignent d'un reste de chaleur. Je la sens malheureuse avec son nouveau compagnon. J'ai renoncé depuis longtemps à l'accabler de reproches sur mon père. C'est leur histoire. Mon parcours depuis m'a ramené à une certaine humilité. J'ai admis que ma mère put être une garce et que cela ne méritait pas tant le poteau d'exécution. Elles nous mettent au monde. Ne les accablons pas.De cela je ne m'en suis jamais ouvert à mon frère ni à ma sœur. Il est vrai que dernier rejeton, j'ai été sûrement le seul témoin du délabrement d'un couple et des frasques d'une femme, ma mère en l'occurrence. Avec recul je considère que sa folie a été en sorte réfléchie. Elle aura voulu s'extirper d'une vie étriquée. Il fallait atteindre à quelque chose plutôt que rien. Le scandale a été le plus court chemin vers sa libération. Elle partit un jour avec un amant pour ne plus revenir laissant à sa stupeur un mari démoli. A l'époque en fac et internat je ne vécus que de loin ce tragique final.J'étais trop occupé de mes tourments pour marquer une véritable condescendance à mon père. Sans doute avais-je acté l'échec irrémédiable de ce couple. Il ne nous parut injuste qu'y fut porté le coup de grâce. Un an avant sa mort, mon père est revenu sur ce sinistre épisode. A mon grand dam i m'a demandé ce que j'en ...
... avais pensé. Je tombais des nues qu'il put encore accorder à ma mère des circonstances atténuantes et rechercher en lui des responsabilités imaginaires. Je protestais et lui tus pourtant ce que je savais. Mon mutisme le troubla. J'eus peur qu'il devina des choses inavouables.Le curieux était que beaucoup savaient dans le quartier. Par quel miracle a-t-on immunisé les cocus de leur malheur ? Ils marchent sur l'eau et seuls ignorent les cornes que tout chacun sur leur front admire. D'aucuns de ses hommes qui venaient en ami boire un coup, l'avaient trompé en profitant des grâces d’une épouse complaisante. La frontière est ténue entre un imbécile et un saint. Je n'ai pas encore décidé pour mon père. Paix à son âme. Pour ma mère comme évoqué ci-dessus j'ai heureusement évolué. Elle fut victime d'un tempérament et d'une existence trop bourgeoise.Il eût mieux valu pour moi de ne pas assister à certaines scènes. J'en aurais été réduit aux soupçons ou au poison lent de la rumeur. En classe les copains ne manquaient pas de me calomnier. En gros ma mère était une putain. Ils répétaient ce qu'à satiété leur mère leur racontait. Celle-ci étant jalouse et mortifiée. Tous les gars du quartier s’étaient un jour réfugié entre les cuisses de cette garce. Il n'y eût pas un homme, vieux ou jeune que l'insatiable goule n'eût avalé. Je fais la part ici à l'exagération. N'empêche il n'y a jamais une fumée sans feu.Le drame de la vérité éclatait chaque été. Mon père avec son satané métier était peu ...