Élisa
Datte: 02/01/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
profélève,
médical,
Collègues / Travail
amour,
fsoumise,
hdomine,
BDSM / Fétichisme
Oral
préservati,
pénétratio,
fsodo,
coprolalie,
sm,
attache,
fouetfesse,
piquepince,
f+prof,
fsoumisah,
1er jour de service Les gens passent et repassent et je suis à peine réveillée. Il y a du monde dans un hôpital, beaucoup de monde, et je suis petite au milieu de la foule. Un peu passe-partout, habillée brouillard, en gris, une écharpe me camouflant le bas du visage. Il fait si froid dehors, je me sens fragile, prête à éclater en mille morceaux comme un glaçon qu’on jetterait sur le sol. Pourtant je n’en ai pas l’air. Il fait aussi froid dans ma boîte crânienne que derrière ces portes coulissantes. Après m’être frayée un chemin, j’atteins finalement l’escalier pour rejoindre le 2e étage et la radiologie. Les autres sont déjà là et le stress se fait sentir. Je sais que, comme moi, ils se demandent à quelle sauce ils vont être mangés. Le chef de service (Monsieur G.) vient à notre rencontre ; il est ponctuel, nous n’avons pas l’habitude. Il se présente, établit la répartition des groupes et garde trois étudiants dont je fais partie. Il nous demande nos prénoms (ça non plus nous n’avons pas l’habitude), et les retient. Une explication du déroulement du mois qui va suivre et une matinée à regarder une angiographie plus tard, nous sommes libres. Je me sens seule. 2e jour de service J’arrive difficilement à m’extirper de la couette ; j’ai encore travaillé trop tard la veille. Machinalement, j’appuie sur le bouton de la cafetière et commence à me préparer. Le blizzard dehors me mine le moral et je ne sais par quel mécanisme je trouve le courage de sortir, prendre le volant et ...
... rouler vers le bas de la ville. Une fois sur les lieux, je dois demander mon chemin pour retrouver la salle d’hier. Même programme que la veille, la semaine va être longue à ce rythme-là… Nous sommes derrière une vitre et nous attendons debout, toute la matinée, que quelque chose se passe (les opérations des radiologues nous sont trop éloignées pour distinguer quoi que ce soit, et quand bien même ce serait possible, ils n’ont pas le temps de répondre à nos questions). Le service est grand, et je n’ai pas aperçu le chef ce matin. Dommage, il avait l’air gentil. 11 h 26 Je ne me sens pas très bien. Avant de m’effondrer comme il m’arrive souvent, je me rends aux vestiaires et m’assois le temps que ça passe. Une des filles de mon groupe m’a suivie et me demande si tout va bien ; j’ai à peine le temps de répondre, M. G. entre et semble atterré de nous voir là : — Pouvez-vous m’expliquer pourquoi vous n’êtes pas en salle ? Son ton est glaçant et je me demande s’il attend vraiment une réponse. — Vos noms…— Mylène. Ma camarade, visiblement pas à l’aise face aux conflits, a les larmes aux yeux. Il me regarde. — Le tien, je le connais, c’est bon. Et il s’en va. Je suis effarée. Pas même la possibilité d’un brin d’explication. Ce stage commence à me courir sur le système, et dieu sait s’il m’en faut pour m’énerver… Étrangement, la seule chose qui me vienne à l’esprit est pourquoi il a retenu mon prénom ? On ne retient jamais mon prénom. Nous terminons donc cette matinée à l’arrière-goût amer ...