Élisa
Datte: 02/01/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
profélève,
médical,
Collègues / Travail
amour,
fsoumise,
hdomine,
BDSM / Fétichisme
Oral
préservati,
pénétratio,
fsodo,
coprolalie,
sm,
attache,
fouetfesse,
piquepince,
f+prof,
fsoumisah,
... et rentrons chez nous. Je rumine tout l’après-midi, je revois ce que j’aurais pu lui dire, ce que j’aurais dû lui dire, et me résous finalement à oublier cet incident. 3e jour de service Je préférerais me reconvertir en ce poulpe qui devine les futurs résultats de match de foot que d’y retourner. Forcément, cerise sur le gâteau (ou plutôt ventouse sur le céphalopode), à cause des grèves de transport, il y a un monde pas possible sur le trajet. J’hésite à sauter par la fenêtre de la voiture en route, puis arrive finalement au stage, comme une fleur, avec quarante minutes de retard. Pas le temps de mettre les sur-chaussures que déjà je suis convoquée (apparemment M. G., cet éminent médecin, n’a que ça à faire de ses journées). — Vous n’êtes pas sérieuse. À ces mots, je me mets à rire bêtement. Il me regarde, pantois. C’est nerveux, je ne peux pas m’en empêcher dans ces situations, surtout dans un tel concours de circonstances. Mais je ris plutôt pour son acharnement sur nous, étudiants, sur qui les personnes de son rang déploient tant d’énergie (inutile). Visiblement leur seul moyen de se défouler. Son regard s’obscurcit avant qu’il lance un claquant : — Allez porter ce mot à Monsieur M. et ramenez-moi le dossier correspondant. Sans broncher, je m’exécute. Sans rétorquer, je m’aplatis. Bien entendu, ce docteur est introuvable et je vois déjà la bulle apparaître sur mon carnet de stage. Redoublement. Repayer une année de loyer, ma famille qui ne comprendrait pas et les ...
... reproches qui fuseraient. Heureusement, ledit personnage apparaît et c’est avec la voix flanchant que je m’adresse à lui. Une bonhomie apparente masque en fait son dédain le plus profond pour les autres, je le sais parce qu’après avoir esquissé un sourire, il regarde mon statut sur ma blouse et se reprend. Je lui tends le mot. — Très bien. Bon… Mais ce n’est pas moi qui gère ce patient, il faut voir au 4HE. Demi-tour, me voilà repartie pour cinq minutes de marche à travers le service. Et évidemment, M. G. n’est plus dans son bureau. Je décide donc d’aller en salle, où je retrouve Mylène et… lui, derrière la vitre, en train de poser une voie veineuse. Il me regarde. Une fois, deux fois… je m’avance donc et lui transmets l’information. — Vous ne voyez pas que je suis occupé ! Ça peut attendre deux minutes, non ! Bon, ce n’est pas que je suis une petite-nature, mais à ce moment-là, j’ai du mal à réprimer mes larmes. Un grand souffle, et je pense à autre chose… La matinée est terminée. Il y a eu un problème avec le patient, deux heures de plus ont été nécessaires. J’ai faim et je recommence à avoir la tête qui tourne. Munie de mes dernières forces, je retourne à son bureau pour enfin lui apporter la réponse qu’il attendait. J’ose lui demander si tout s’est bien fini lors de cette dernière opération. À ma grande surprise, il a l’air touché que je m’y intéresse. — Vous savez, c’est rare que les choses aillent aussi mal. Je suis désolé d’avoir été un peu sec tout à l’heure, ses artères ...