Élisa
Datte: 02/01/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
profélève,
médical,
Collègues / Travail
amour,
fsoumise,
hdomine,
BDSM / Fétichisme
Oral
préservati,
pénétratio,
fsodo,
coprolalie,
sm,
attache,
fouetfesse,
piquepince,
f+prof,
fsoumisah,
... suis à califourchon sur lui, rythmant le cunnilingus de mes mouvements de bassin. Je me frotte carrément sur lui, au bord de la jouissance. C’est en levrette qu’il me défonce une dernière fois avant d’exploser en cœur, éreintés. Comme à son habitude, il reste longtemps étendu dans mon dos, à apposer ses lèvres un peu partout sur mon corps encore brûlant. Je lui dis combien il a été sublime et au creux de mon oreille, il me dépose un doux : « Je suis fou de toi… ». Heureusement que le matelas est là pour me retenir, j’aurais défailli si ça n’avait pas été le cas. Malheureusement, je suis trop paralysée pour répondre quoi que ce soit. Est-ce que je pense la même chose ? Oui. Est-ce que c’est trop tôt pour le dire ? Je n’en sais rien. De toute façon, le temps de me faire toutes ces réflexions et je dépasse le moment où il aurait été judicieux de répondre. Tant pis, je crois qu’il a saisi. Samedi – Sur les pistes J’ai une allure approximative et ma façon de skier est des plus improbables. Lâcher cet obèse qui chante nu en play-back du Katy Perry sur internet aurait abouti au même résultat. Lui au moins, il a le sens de l’autodérision. En attendant le tire-fesses, alors même que nous sommes à l’arrêt, je tombe droit comme un i sur cet enfant hollandais. Évidemment, tout le monde rit à gorge déployée pendant que le malheureux s’extirpe tant bien que mal de sous la bête. Je me répands en excuse, la dignité est sauve (ou presque). Je loue le moment où mon compagnon propose de rentrer ...
... pour manger un petit quelque chose (ce qui, il faut l’avouer, est la raison principale du pourquoi je suis venue). Tel Gargantua dans une boutique de nougats, je ne laisse rien filer. Tout ce qui est sucré, chocolaté, crémé, demi-écrémé, passe forcément par mon gouffre hyperphage. La dignité n’est plus, au diable la dignité ! La soirée s’achève ainsi gentiment entre franche rigolade et instants plus romantiques. Nous ne faisons pas l’amour cette fois, mais la tendresse est là. Dimanche J’accepte de lui faire plaisir en rechaussant ces engins de Satan, et nous partons en fin d’après-midi, un petit pincement au cœur de quitter cet endroit féerique. Chacun rentre chez soi et je lui promets de passer le voir le lendemain. En arrivant, je déballe mes affaires et y trouve un mot, glissé entre deux pantalons. Laconique, il me réchauffe le cœur en un éclair de seconde : un « Je t’aime » simple, explicite, sans fioriture, qui me transperce de part en part, sur un bout de papier blanc. J’affiche un sourire niais tout le reste de la soirée. Lundi – Réveil difficile J’émerge laborieusement, mais le petit mot d’hier me revient vite en tête et l’amorce de la matinée paraît tout de suite moins ardue. Peut-être pourrais-je lui faire une surprise en l’attendant dans son bureau ce matin, pour lui avouer à mon tour mes sentiments. Non. Je juge préférable d’attendre avant de me lancer. Il ne faut pas aller trop vite dans ces circonstances au risque de s’y casser les dents. Je me retiens donc de ...