Lettres d'une femme mariée - 3
Datte: 06/01/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
extracon,
Collègues / Travail
fsoumise,
hdomine,
jalousie,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
BDSM / Fétichisme
massage,
entreseins,
Oral
fsodo,
lettre,
confession,
Sur les conseils de son mari, une femme se rend à son entretien d’embauche. Elle ne sait pas combien cette première rencontre va l’engager auprès de son nouveau patron. Très rapidement elle perçoit que son destin est en train de basculer et découvre en elle une part de féminité jusqu’ici insoupçonnée. Un pacte étrange est scellé entre elle et son nouvel employeur : rédiger des lettres à son propre mari qui, à terme, ne doivent rien cacher de son amour naissant et des multiples expériences qu’elle sera amenée à connaître. Cet engagement l’entraîne chaque jour plus loin dans l’exploration de sa sexualité jusqu’ici refoulée… Jeudi 7 mai Je m’aperçois que ma relation épistolaire « suspendue » avec toi, prend une part non négligeable de mon temps et de ce qui est mon travail chaque jour. Elle instaure ainsi, paradoxalement, le renforcement d’un lien entre nous. Celui d’une femme à son mari qui en vient à rendre des comptes, même si par ce moyen, c’est aussi rendre des comptes à mon amant… Je suis avec toi en pensées plus souvent que tu ne le crois et en même temps, si tu savais à quel point lorsque je suis avec toi… je pense à lui ! Cette situation fait que j’ai l’impression d’être doublement conquise et comblée, par le petit mari tendre qui a une totale confiance en moi et qui m’aime tendrement et exclusivement, et par l’amant fougueux, passionné et avide de moi qui m’avoue pourtant ne pas avoir rompu sexuellement avec sa propre femme ! Avec Michel malgré, ou peut-être à cause, ...
... de la révélation du fait qu’il trompe lui aussi… qu’il trompe sa femme avec moi ; j’ai l’impression de vivre un nouveau rapprochement, une complicité plus étroite qui émane de notre double secret. J’ai perçu combien, en arrivant ce matin au travail, je me sentais plus qu’une simple maîtresse. Quelque chose de formel s’installait entre nous. Tous les matins, peu après mon arrivée, je me rends compte que mon emploi du temps intègre cet « entretien » privé avec mon supérieur. Une fois encore, il m’a demandée de lui lire aujourd’hui un extrait de mes lettres. Il a voulu que je ne m’arrête pas. Il souhaitait continuer à entendre le « joli son de ma voix », me voir parler en quelque sorte à mon mari… pendant que je me laissais faire. L’extrait que je lui ai lu ce jour-là a été beaucoup plus long que d’habitude et j’ai continué ma lecture tant que je l’ai pu, tant que mon corps, soumis à ses caresses et attouchements, m’en a laissé la force ! Il s’est d’abord glissé derrière mon siège pour me caresser la poitrine sans chercher tout d’abord à ôter mes vêtements. En se penchant vers moi, il m’a gratifiée de petits baisers dans le cou dont la sonorité délicate et brève m’émoustillait autant que le doux contact. Et puis j’ai senti sa langue effleurer délicieusement ma nuque. Parfois quelques mots tendres parvenaient à mes oreilles, sans que je ne cesse pour autant de lui parler… de te parler, en lui dévoilant la teneur de mes écrits. Il me flattait à propos de mon parfum, de la douceur ...