1. Lettres d'une femme mariée - 3


    Datte: 06/01/2021, Catégories: fh, hplusag, jeunes, extracon, Collègues / Travail fsoumise, hdomine, jalousie, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme massage, entreseins, Oral fsodo, lettre, confession,

    ... apprécier simplement mon corps de femme qui gardait encore les séquelles des petites violences et agacements de la veille. J’étais plongée dans un bain voluptueux d’une exquise tendresse. La fermeté des pressions qu’il exerçait patiemment sur chaque partie de mon corps alternant avec la douceur de ses caresses, me firent accéder à une jouissance d’une nature singulière. Une fois encore, je me rendais compte que je lui étais redevable de me faire découvrir une part inconnue de ce que je suis vraiment. Cette femme si coupée d’elle-même, si étrangère à sa propre identité ! Il m’aidait à devenir une personne, à redevenir quelqu’un… à être pleinement féminine, et non plus seulement la docile et attentive épouse que tu connais. Une fois ce long massage terminé, sans qu’il ait cherché à me prodiguer le moindre attouchement directement sexuel, la seule reconnaissance qui me parut naturelle fut de lui prodiguer un délicat baiser sur le front. Je t’embrasse fort, Ta chérie qui t’aime… Samedi 9 mai Mon amour, Quand je te disais que les jours ne se ressemblent décidément pas dans la relation tumultueuse que j’ai avec Michel, je ne pensais pas si bien dire. À cet instant, c’est la souffrance de la lucidité qui me « travaille » à nouveau et m’angoisse. Devoir passer de la confiance à la crainte, au soupçon, à la peur, certainement que cela me rend compte combien je suis en vie et combien je suis amoureuse… mais par moments j’ai l’impression que je pourrais tout perdre. Je sens que notre ...
    ... relation naissante est encore si fragile. J’ai peur qu’il me quitte pour une autre !… Et je sais que si je le perds, je t’aurais de toute façon perdu en partie toi aussi, car rien ne pourra jamais plus être comme avant ! J’avais, pendant ces moments de grâce, effacé de mon esprit que Michel devait avoir et avait tout… pour être un homme à femmes. Son aisance, son bagou pour flatter ma part de féminité, les objets et tableaux qui parsèment son bureau, sa capacité de dissimulation pour ce qui était de sa relation toujours vivante, au moins sur le plan sexuel, avec sa femme, sa passion évidente pour le sexe, et son fétichisme… Au fond, je me disais qu’il me cachait encore la vérité. Ce n’était pas possible qu’un homme comme lui ne s’intéresse qu’à moi, n’ait du désir que pour moi. Je me mettais également à le soupçonner de me mentir sur la nature réelle de sa relation conjugale. Sans doute le désir qu’il avait pour sa femme n’était pas exclusivement la transposition du désir qu’il avait pour moi… Bien que je continue moi-même à me plier sans déplaisir à mes devoirs d’épouse en faisant l’amour avec toi, l’idée qu’il puisse lui, continuer à prendre du plaisir avec une autre, insinuait insensiblement en moi sa dose de souffrance, comme l’aurait fait un lent poison. Certainement, j’étais consciente de ce que je faisais ce jour-là, en arrivant plus tôt que prévu à l’agence. Et je crois, avec le recul, que c’est la preuve d’un certain masochisme naissant en moi. Il m’avait laissée les ...
«12...567...19»