Nadine, la vengeance d'une maman (21) - Histoires de Sexe

Nadine, la vengeance d'une maman (21)

... que je ne m’étais plus comporté avec lui de cette façon depuis une éternité, ce qui expliquait sans doute sa stupéfaction. L’eau coulait à nouveau dans la salle de bain, ma mère prenait sa douche à son tour. Et puis elle est revenue. Elle avait mis sa robe rouge, celle qu’elle avait achetée pour moi un jour de déprime ; celle-là même qu’elle portait quand je l’avais baisée pour la première fois. Et elle l’avait enfilée comme ce soir-là, sans soutien-gorge. J’y ai vu comme un signe qu’elle m’adressait. Mon père l’a observée sous toutes les coutures, et il s’est exclamé : — Bonjour Nadia, tu es ravissante ce matin… mais dis-moi, tu as oublié de mettre un soutif ou c’est volontaire ? — Cette robe se porte à même la peau, mon chéri, et il fait tellement chaud… mais je n’ai pas l’intention de sortir comme ça, rassure-toi. — Je ne suis pas inquiet, je suis surpris. — Tu m’as toujours reproché de ne pas assumer ma féminité, de m’habiller comme un sac… Tu devrais être content, pour une fois. — Mais je suis ravi, ma chérie ! Je ne te reconnais plus, c’est tout… Quand je pense que tu portais tout le temps une espèce d’armure, même à la maison… J’avais l’impression de m’envoyer Jeanne D’Arc ! — Tu te trompes, mon cher mari, tu ne t’envoyais personne, en tout cas pas moi… Tu couches avec moi seulement depuis que tu es revenu. — Je t’ai fait un compliment et tu montres les dents… qu’est-ce qui te prend ? — Je les connais tes petites allusions, ton cynisme… Je n’ai pas l’intention de me ...

... laisser marcher sur les pieds. Mon père paraissait déstabilisé par l’assurance de Maman. Elle ne lui avait jamais tenu tête avec autant d’aplomb. Je voyais qu’il était surpris par son sens de la répartie, et je jubilais dans mon coin, ne perdait pas une miette de leur échange cinglant. — Et ben, dis-donc, tu t’es drôlement émancipée pendant mon absence. — Tu ne t’es pas absenté, mon amour… tu nous as abandonnés parce que tu en avais trouvé une autre à baiser ! — Mais enfin, Nadia, qu’est-ce qui t’arrive ce matin ? — Il est hors de question que je revive tout ça. — Mais de quoi parles-tu ? — Tu as été adorable ces derniers jours, vraiment parfait, j’ai cru que tu avais changé… mais tu recommences à me traiter comme une écervelée… comme si je t’appartenais. — Ok, on arrête les conneries… Tu veux que je te dise ce qui me dérange ? Tu es indécente, ma chère ! — Faudrait savoir ce que tu veux… Tu préfères que je remette mon armure ? — Tu es complètement folle, ma parole… Qu’est-ce que tu cherches à prouver en t’exhibant à moitié à poil devant moi… devant ton fils, bon sang ! Qu’est-ce que tu en penses, toi, d’ailleurs… Ça ne te gêne pas que ta mère s’habille comme une trainée ? oerokkhq Maman s’est figée quand il m’a pris à témoin, et moi aussi. Nous n’en menions pas large tous les deux. Il mettait les pieds sur un terrain glissant, la température est montée d’un cran. Mais elle a bien réagi, elle n’a pas laissé le malaise s’installer. — Je n’ai pas fait attention, je suis désolée… ...