La contrôleuse sans interdit
Datte: 10/01/2021,
Catégories:
fh,
fplusag,
Collègues / Travail
douche,
volupté,
massage,
Oral
fdanus,
historique,
... soient-elles, et le travail.— C’est à dire avant la dernière sonnerie, répond Édouard en souriant.— À minima, Monsieur Écorcier, à minima. L’idéal est de tout séparer.— Vous savez, Mademoiselle Parson, je n’ai que vingt ans. J’ai encore beaucoup à apprendre sur la vie au travail et sur ce qu’il faut faire et ne pas faire.— Nous allons arrêter là notre discussion, Monsieur Écorcier. Allez rejoindre, Mademoiselle Tatiana Turkof. Un dernier détail avant de partir, en venant me voir le matin, apportez-moi mon courrier qui est chez le gardien. Cela lui fera gagner du temps.— Je passerai vous voir dès que le courrier sera arrivé mais je vous passerai un petit coup de fil juste avant.— C’est cela. Alors à demain, Monsieur Écorcier.— À demain, Mademoiselle Parson. Édouard est sur le point de quitter le bureau de « Miss Prison » quand il se retourne et rajoute : — J’ai oublié de vous dire une chose importante qui vous permettra de mieux me connaître.— Laquelle, Monsieur Écorcier ?— Le travail, la discipline et la rigueur sont des choses que je connais très bien. Je suis resté pensionnaire pendant huit ans chez les Frères des Écoles Chrétiennes à Montpellier.— Huit ans ?— Oui, j’avais un an d’avance et j’ai redoublé ma classe de quatrième parce que j’étais nul en latin, et en plus j’en avais horreur. Être mauvais en latin dans une école chrétienne est un crime de lèse-majesté.— Je ne vous demandais pas d’explications. Je constatais simplement que vous avez été à dure école pendant ...
... huit ans.— Tout à fait.— Maintenant que vous en êtes sorti, les choses doivent vous paraître plus simples ?— Beaucoup plus simples sauf quand on les complique. Édouard est maintenant certain d’une chose en sortant de chez « Miss Prison », c’est une femme qu’il faut coincer et remettre à sa place en permanence. Il faudrait qu’elle apprenne à sourire et à parler sur un ton moins sec pour que tout aille mieux, beaucoup mieux. Édouard se dirige à l’autre extrémité de l’usine, au bureau d’études pour rejoindre Tatiana Turkof, la technicienne en électricité responsable de son stage. Il frappe et c’est Dimitri Dumarez qui lui ouvre la porte en grand patron, et l’accueille. — Re-bonjour, mon jeune ami. Mademoiselle Parson vient de me téléphoner pour me dire que tu venais de quitter son bureau. « La cafteuse », se met à penser aussitôt Édouard, exactement comme les surveillantes de lycée. — Re-bonjour Monsieur Dumarez, répond Édouard, bonjour Mademoiselle Turkof.— Monsieur Écorcier, comme nous avons le même âge, appelez-moi Tatiana et je vous appellerai Édouard, ce sera plus simple pour…— Mais bien sûr, mes enfants, interrompt Monsieur Dumarez avec le verbe haut, à votre âge vous n’allez pas vous faire des ronds de jambe pour savoir comment vous appeler. Un prénom, c’est fait pour ça. Le monde des adultes devrait en prendre de la graine. Monsieur Dumarez propose ensuite de se mettre autour de la grande table de travail et de rentrer dans le vif du sujet. La réunion dure beaucoup plus ...