Betty - Histoires de Sexe

Betty

Résumé des épisodes précédents : Après avoir rencontré Florence lors de l’exposition Nikki de Saint-Phalle au Grand Palais, je l’ai fait jouir pour la première fois au Petit Palais. __________________ Réunion de travail, sujet compliqué, que nous nous efforçons de traiter avec objectivité et efficacité avec mon comité de direction. Bip-bip ; un SMS : c’est Florence. « Seul ? » « Non, appelle-moi dans 10 minutes. » La réunion se termine enfin, les participants s’éparpillent et partent déjeuner. Je me réfugie dans mon bureau, je ferme la porte et me cale dans mon fauteuil. Dring-dring. Je décroche. C’est Florence. — Bonjour, mon amant préféré.— Bonjour, ma madone délurée, tu en as plusieurs ?— Non, tu es le seul et le premier.— Bien rentrée ?— Oui, bien rentrée, mais excitée comme jamais. C’est mon mari qui a pris, je me suis dépêchée de faire dîner les enfants et les coucher et je me suis jetée dessus. Après 2 heures il a crié grâce et s’est endormi comme un bébé. Je n’arrivais pas à dormir, tu m’as laissée dans un tel état !— J’ai envie de ta bouche…— Je compte bien te l’offrir… Une sortie culturelle, jeudi ?— De quoi as-tu envie ?— De toi dans un endroit public, avec des coins et des recoins pour te rendre le plaisir que tu m’as donné. Décidément, Florence progresse vite, ou alors elle était loin d’être une sainte-Nitouche. Il faudra que je l’interroge… — … la cité de l’architecture, tu connais ?— Oui, je crois y être allée, jeune avec mes parents et mon frère.— Je te ...

... promets une visite inédite, bien différente… Elle rit. — Mon salaud, je te connais un peu maintenant, mais compte sur moi pour te faire gémir de plaisir comme jamais.— Arrête, je bande déjà !— Le pouvoir des mots ! Comme j’aimerais la voir ! Dis-moi comme elle est ?— Toute chaude, elle se gonfle de sang et tressaille, je crois qu’elle reconnaît ta voix : tu es ma charmeuse de serpents… Elle s’esclaffe à nouveau. — Et ta joueuse de pipeau, tu verras je suis assez bonne musicienne, cette fois c’est moi qui mènerai la danse. Sa voix s’est faite chaude, pleine de promesses et moi je bande comme un âne. — On dit 19 h, on pourra varier les plaisirs ainsi et aller dîner ensuite… 18 h 50, je gare mon scooter et me dirige vers le guichet dans le hall. Florence arrive peu après en trench-coat mastic. Elle vient vers moi direct et d’autorité m’embrasse à pleine bouche. C’est bref mais vorace. — Qu’est-ce que j’avais soif de toi… Elle paye et me précède à la découverte accélérée de la France à travers les porches de ses églises. Elle se fait chatte et minaude, se frotte à moi, me provoque, s’approche et s’éloigne, me touche la nuque, passe sa main dans mes cheveux, me mordille l’oreille, me lance des œillades de loin, me regarde provocante bouche entrouverte, un doigt entre ses lèvres en caressant le contour. Elle disparaît puis réapparaît câline, féline, d’une démarche chaloupée m’aborde et m’attire vers le premier étage par l’ascenseur, elle guide ma main entre deux boutons de son imper. — ...