Les voisins de M - Histoires de Sexe

Les voisins de M

... de choses et d’autres ne se comptait plus. Le plaisir charnel passait au second plan. Ils sont venus nous aider, un mois ou deux plus tard, lors de notre déménagement. Un peu tristes de nous voir nous éloigner. Seulement une dizaine de kilomètres nous séparaient. Aucune crainte à avoir, « les Beaux », nous nous verrons autant que nous en aurons envie. Cinq minutes, ce n’était pas le bout du monde et, de cet éloignement allait naître un plus grand besoin de nous voir. M avait trouvé un appartement plus vaste et moins onéreux, dans un petit patelin voisin, en bordure de l’autoroute. Venant d’être mutée, dans une autre entreprise, à Limoges, la proximité de l’A20 lui permettait d’être à son bureau en un quart d’heure. Pas de route secondaire à emprunter, c’était très appréciable, surtout l’hiver. Pour mon anniversaire, connaissant ma passion pour les chats, M m’offrit, en toute surprise, un adorable chaton blanc, une petite boule soyeuse. Il appartenait à la race la plus courante chez les félins : les chats de gouttières. Certains diraient bâtards. Qualification réductrice. Est-il ...

... indispensable d’appartenir à une caste ou de posséder un pedigree, pour être beau, gentil, affectueux, démonstratif… Non, je ne le crois pas !… En tout cas, ce cadeau inattendu et la beauté du « bébé » me firent monter les larmes aux yeux. C’est ainsi que « Mistic » devint immédiatement le plus beau des chats. En appartement, tout seul, il allait s’ennuyer… C’est ainsi que je décidai M d’accepter l’adoption d’un petit frère. Ce petit frère, est arrivé après trois semaines, un gros « pépère » tigré. Ronronnant et se frottant à chaque caresse. « Tocar » était beaucoup plus démonstratif et beaucoup plus calme que « Mistic ». Quel bonheur, lorsque je rentrais, de retrouver ma « Belle » et mes deux « bébés », les deux plus beaux bébés de l’univers… après leur « maman » bien sûr. Parents indignes, nous abandonnions, régulièrement nos « bébés », pour aller nous balader au bord du lac lorsque le soleil était présent. Pas vers les plages noires de monde, non, nous prenions des petits chemins très peu fréquentés. La main dans la main, nous profitions de la nature, découvrant les petites criques de ce lac découpé.