Huis clos : la renaissance de Laure - Histoires de Sexe

Huis clos : la renaissance de Laure

... Merci, tu es gentil. Tu es un ami, vas-y, aide-moi à enlever tout ça… Elle se retourne et j’entreprends de la défaire de cette robe, et c’est compliqué… Celle-ci tombe d’un coup à ses pieds et je la vois demi nue, en petite culotte et soutien-gorge de dentelles, ses jambes gainées de bas. Une envie folle de l’embrasser partout me prend… de palper à pleines mains cette chair offerte, de suivre ses courbes, de découvrir ses endroits secrets. Mais non ! Ce n’est vraiment pas le moment… Et pourtant quelle beauté ! « Après Clara… » Pensé-je, « Ingrid… je suis gâté, en quelques heures ! » Elle me fait face… fichtre ! Le côté pile est bien aussi ! Ses seins bien rangés dans le balconnet me narguent, son ventre plat et la légère bosse de son pubis aussi. Rire d’Ingrid, enfin… J’ai dû la parcourir des yeux un peu trop longtemps, sans doute, car elle me lance, désabusée : — Ça y est ? Tu t’es rincé l’œil ? Après tout tu as raison… Au lieu de se diriger vers la salle de bains, elle s’assoit au bord du lit, le regard inquisiteur. Ce faisant j’ai une vue plongeante sur ses délicats trésors… — Dis donc, t’es rentré tard toi aussi, tu étais chez Clara ? Sûrement, je dois rougir. — Euh ! Oui…— Bien sûr… ah ! Celle-là, quand quelqu’un lui plaît, homme ou femme ! Se penchant en avant (et cette fois ses seins sont quasiment découverts, prêts à déborder), elle me dit doucement : — Et tu as couché avec elle… hum ? Panique… qu’est-ce qu’elle me joue ? Je la regarde à la dérobée pour répondre. — ...

... Oui… j’ai couché avec elle, j’ai même passé la nuit.— Elle fait bien l’amour, n’est-ce pas ? Dis-moi… Mal, je suis mal… où allons-nous comme ça ? Maintenant Ingrid se tient droite, tête penchée en avant et regarde ses pieds, les mains sur les genoux, ses cheveux cachant son visage et répète d’une voix cassée : — Jean-Pierre, dis-moi… tu t’es éclaté avec elle ? Je ne sais plus, moi ! Je décide de faire dans la transparence. — Ecoute Ingrid, tu sais que j’ai du sentiment pour toi, mais comment dire, j’ai appris des choses sur toi, des choses… qui ont fait que… Elle redresse la tête d’un air de défi, le menton agressif et me fixe, les yeux embués. — Oui, je vois, tu as su que je suis… particulière ! Lesbienne, quoi ! Ho ! Comme je voudrais être loin ! Gêné, troublé, je balbutie : — Oui, tu comprends, pour moi, ça été un choc…— Bien sûr que je comprends… tu sais, c’est dur aussi pour moi ! Quelque part je refuse, mais c’est comme ça… je préfère les filles. Clara a dû te dire, aussi, qu’elle et moi… on s’envoie en l’air !— Ben oui… elle est « bi », comme elle m’a dit. Ingrid se détend un peu, croise ses jambes, et à ma grande surprise, passe sa main derrière son dos et décroche son soutien-gorge ! Ses seins, libérés, s’affaissent un peu. Ils sont… ils sont, magnifiques ! Mes yeux ont du mal à ne pas être hypnotisés par leur rondeur, et puis ces aréoles délicates avec leur téton pointant ! Ah !… « Voilà, un peu d’air… » Dit-elle négligemment, puis commentant ma réponse : « Oui, Clara ...