Odile devient insatiable - Histoires de Sexe

Odile devient insatiable

... tellement de choses à lui faire. Je désire voir, ce doit être intéressant, on en apprend chaque jour un peu plus. Et toi, ma chérie, ne reste pas comme cela, vas-y, fais comme si je n’étais pas là, montrez-moi toutes ces choses que je ne sais pas faire. Une chape de plomb venait de tomber sur eux. Seul le crépitement du feu indiquait qu’il y eût une vie dans la maison. Odile se leva sans dire un mot. Elle se dirigea vers le couloir. Les deux hommes se regardaient. Louis reprit la parole. — Vous vous êtes bien foutus de moi, tous les deux. Je comprends maintenant son acceptation pour une soirée et son choix. C’est l’extase, et moi, comme un con, je tombe dans le panneau. Alexandre voulut répondre mais Odile intervint. — Non, ne dis rien. Habille-toi et partons, c’est le mieux à faire. Nous en reparlerons mais plus tard, à froid. Ce sera mieux car maintenant nous risquons d’arriver à des propos négatifs et ce serait préjudiciable pour la suite.— Et pourquoi il y aurait une suite ?— Mais bien sûr qu’il y aura une suite ! Je ne tiens pas à te perdre, ni lui. Je n’arrive pas à séparer le corps du cœur. Pour faire l’amour, il faut que je ressente quelque chose et c’est le cas avec vous deux, même si avec toi mes sentiments sont plus forts.— Oui, mais ça n’explique pas tout. Et maintenant, tu vois comment l’évolution de la situation ?— Un jour, tu as ouvert un tiroir secret pour en faire sortir une autre moi-même qui est attachée à l’amour physique. Vous êtes très ...

... complémentaires l’un et l’autre, alors en me partageant entre vous deux dans des soirées comme ce soir, j’apprécie autant ta tendresse que son ardeur.— Et si je ne veux pas ?— Eh bien tant pis pour toi. Dans ce cas, je resterais chez Alexandre en attendant que tu changes d’avis. Pendant cet échange verbal, Alexandre s’était habillé et se dirigeait vers la porte. La phrase d’Odile le fit se retourner. — Pour moi, c’est comme tu veux. Les deux situations me vont bien. Je comprends son désarroi, mais qu’il réfléchisse bien, une femme comme toi vaut bien quelques sacrifices.— Alors là, vous ne manquez pas d’air, tous les deux. Bientôt tout sera de ma faute.— Oui, c’est de ta faute. Depuis le temps que tu me parlais de ton envie de me voir faire l’amour avec un autre… Moi, je n’en rêvais, pas tu me suffisais largement. Et puis cette semaine-là, nos conversations plus celles que j’avais eue avec Alexandre, s’ajoutant à mon désarroi, je me suis dit pourquoi pas avec lui. Oui, nous nous sommes revus. Oui, nous avons couché. Oui, j’ai pris mon pied. Et alors ? Tu aurais voulu que je te le cache ? En acceptant cette soirée, j’ai fait coup double : je te faisais un grand plaisir et j’étais sûr d’en prendre. De plus, je réunissais mes deux hommes. Bien sûr, nous aurions pu continuer cette relation d’adultère. Ça ne me plaisait pas, et pourtant tu n’en avais jamais rêvé. Sexuellement, il est un partenaire que je ne souhaite actuellement pas perdre. Louis resta prostré, ne sachant quoi répondre. La ...