1. De Hervé à Vanessa, chienne soumise (43)


    Datte: 28/01/2021, Catégories: Transexuels

    ... occasion. — Oh, mais qui voilà, la charmante Vanessa et...  ? — Bonsoir Roger, je te présente Gény, une élève... Lui dis-je en lui posant un smac à la commissure de lèvres. — Alors petite, on ne dit pas bonjour à tonton Roger ? Gény, rouge dehonte, lui fait la bise. Je lui demande une table en terrasse. Il nous invite à nous asseoir dans de confortables fauteuils dans une espèce d’alcôve faite de vigne vierge. Il me regarde et me demande : — Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? — Une bouteille de rosé bien frais, tu as ? — Et du meilleur, me dit-il en tournant les talons. — Un peu rustre, mais très gentil. Gény n’a pas l’habitude de sortir le soir, et surtout dans cette tenue. Elle a l’impression que tous les mecs la regardent. Je lui dis, pour la rassurer, qu’elle ne craint rien, qu’elle se détende. On boit un verre ou deux et on rentre. Maria n’aimerait pas que l’on lui pose un lapin. Roger revient avec la bouteille et trois verres. — C’est pas dans mon habitude de trinquer avec les clientes, mais avec deux aussi jolies demoiselles, je ne peux résister. Il nous sert, on le ressert. On parle de sa vie et de sa rencontre avec Émile. C’était il y a une cinquantaine d’années. Émile était déjà directeur adjoint de sa société, Roger était maçon. Il était riche, lui sans le sou. Quand il lui a proposé de travailler pour lui, de bâtir la maison de Montpellier, son sang ne fit qu’un tour et il a accepté. Puis s’est enchaîné la maison d’Ibiza, du cap corse et bien d’autres. Puis quand ...
    ... fut venu le temps de la retraite, Émile lui a offert ce restaurant et lui a fait construire une magnifique villa sur les hauteurs. Bref, Émile est un dieu au regard du patron. Émût par tant de révélations, il s’essuie la larme qui perle. Il nous avoue qu’ils se considèrent comme deux frères, qu’ils partagent tous. Là, je reconnais bien mon Papoune d’amour. — Tu connais Maria, alors ? — Oui, très bien, mais là, pas touche. On parle de la sœur d’Emile. Je lui demande de nous servir, mais la boutanche est vide. Mais pas de soucis. Il hèle une charmante femme, la quarantaine. — Chérie, s’te plait, une autre... Ma fille, nous avoue-t-il. C’est la copie conforme de Cherilyn Sarkisian La Pierre, Cher pour les novices, des années 70. Une bombe quoi ! Grande, élancée et féline, elle nous apporte le nectar de Bacchus. Elle gratifie d’un sourire éclatant et un petit clin d’œil. Son père lui dit de retourner au boulot, elle gonfle les joues et repart en lui passant la langue. Charmant. L’heure tourne, on doit quitter Roger et sa bienveillance. La petite Gény, plus joyeuse et plus libérée qu’à notre arrivée, gratifie Roger d’un furtif baiser sur ses lèvres. Roger essaie de m’en faire autant, mais c’est la joue que je lui tends. — Coquine, me glisse-t-il à l’oreille. — Je suis le fils d’Emile, n’oublie pas. Arrivée à la Ferrari, je demande à Gény si le début de soirée lui plait. Pour toute réponse, j’ai le droit à une gamelle en règle. Décidément, elle me plait cette petite. M’embrasser ...