Catharsis
Datte: 28/01/2021,
Catégories:
hh,
hbi,
inconnu,
hféminisé,
Oral
hdanus,
hsodo,
init,
mélo,
inithh,
... car c’est lui qui mène le jeu, je ne sais pas vraiment comment s’aiment deux garçons, ou bien, hypocrite encore, je ne veux pas me l’imaginer – je m’exécute. Voilà comment je suis désormais nu à côté de lui, alors qu’il a gardé tous ses vêtements, comment je sens désormais toute ma vulnérabilité. J’ai déjà joué ce jeu-là avec plusieurs amantes. Je sais combien c’est excitant pour l’homme de sentir la femme offerte à ses désirs. Mais je n’avais jamais imaginé ce qu’une femme pouvait ressentir. Un peu de honte bien sûr, mais aussi beaucoup d’attente. Et maintenant, que va-t-il me faire ? Quelle corde va-t-il pincer ? Mes nerfs sont à l’affût. Chaque effleurement de ses mains sur ma peau me fait trembler. Il se saisit de mon pénis, gonflé comme jamais, mais qui n’est plus l’instrument du mâle dominant, mais au contraire, l’outil de mon aliénation. Il s’active maintenant. Que ces lèvres sont douces, que sa langue est chaude. Il s’efforce lors de ses allers-retours d’engloutir complètement ma verge. Il sait s’y prendre. La tête me tourne, j’ai les yeux dans le vague, mais je suis bien. C’est le moment qu’il choisit pour qu’un doigt commence à s’aventurer vers une zone jusque-là restée vierge de toute exploration. Son doigt fait des cercles autour de mon anus puis s’introduit très progressivement dans mon fondement. Mon excitation est à son comble, mon cœur bat à tout rompre. C’est comme s’il avait introduit une clé dans la serrure qui retenait ma jouissance. Entre deux ...
... halètements, je lance un avertissement : — Fabrice, arrête, je n’en peux plus… Mais il n’arrête pas, il insiste au contraire, le fourbe. Et il tient sa victoire quand je sens la capsule retenant ma jouissance se briser. Je sens de longs jets de plaisir s’échapper. Et il tient ses positions, il ne sonne pas la retraite, il aspire mon foutre comme si c’était le vin de la victoire. Mes spasmes se sont calmés, je me tiens toujours allongé, les yeux fermés. Je savoure ce moment où le corps éprouve une extase sans borne. C’est le moment où l’esprit, libéré du corps, peut se rapprocher du vide infini. Je sens Fabrice qui remonte vers mon visage. Une odeur forte, l’odeur de mon plaisir, choque mes narines. J’ouvre les yeux, son visage est proche du mien. Le liquide coule un peu aux commissures de ses lèvres quand il me sourit. Il s’approche et m’embrasse. Drôle de sensation. Ça n’a pas vraiment bon goût, mais c’est un moment très fort, vraiment partagé. Le baiser dure longtemps. — Tu as aimé ?— Je ne sais vraiment pas comment te remercier. Encore le sourire, mi-énigmatique, mi-moqueur. — Je vais t’expliquer. Il se lève du canapé. — Agenouille-toi devant moi. Je comprends ce qu’il veut. Il s’amuse, j’aurais pu lui donner son plaisir allongé sur le canapé, mais il veut que nous jouions nos rôles respectifs jusqu’au bout. Mais il a raison, je n’ai jamais joui comme je viens de le faire et j’éprouve une grande gratitude. Ce soir, je joue une partition qu’il faut jouer jusqu’au bout. Je suis en ...