Retour de l'internat (2)
Datte: 31/01/2021,
Catégories:
Partouze / Groupe
... régulières et sifflantes qui parviennent à mes oreilles. Je grimpe silencieusement sur ma couchette et me glisse toute habillée sous les draps. C’est sans importance, et je suis de toute façon légèrement vêtue. Je laisse le sommeil me gagner à mon tour, trop fatiguée par les événements de la journée pour résister à l’appel de Morphée. J’émerge péniblement du sommeil, quelques heures plus tard. Complètement désorientée, il me faut quelque temps pour me souvenir d’où je suis, et pourquoi. L’esprit encore embrumé, je finis par me rendre compte de ce qui m’a réveillée : le compartiment n’est plus plongé dans le silence le plus complet. Des gloussements, soupirs et même gémissements, se font entendre à intervalles réguliers, bientôt rejoints par des bruits de succion tout à fait évocateurs. Inconsciemment, je me laisse guider par les sons et reconstitue la scène, bien aidée par la faible lumière qui filtre à travers le rideau extérieur. Dans la pénombre, je devine les corps enchevêtrés de mes colocataires. Enfin complètement réveillée, le malaise m’envahit. Savoir qu’ils s’envoient en l’air tout en me sachant là, juste au-dessus d’eux, me rendant complice forcée de leurs ébats, me répugne. Je me lève, hors de moi, à la fois furieuse et honteuse, et m’enfuis du compartiment en claquant la porte. Dans le couloir, je m’adosse à la vitre, et inspire à pleins poumons. Il me faut quelques minutes pour retrouver mon calme et mes esprits. Je choisis alors une direction et me mets à ...
... déambuler dans ce couloir désert. Sans même m’en rendre compte, je tends l’oreille en passant devant chaque porte, comparant le sommeil des passagers : un léger sifflement nasal, un ronflement décomplexé ou parfois un silence total… Un compartiment sort du lot : des gémissements semblent s’en échapper… La curiosité s’empare de moi, et je me colle à la fine paroi, confirmant mon intuition : dans celui-ci, comme dans le mien il y a quelques minutes, on est en train de prendre du bon temps. La situation est pourtant très différente de mon point de vue, car je ne suis pas un témoin forcé, je suis intriguée et peux m’enfuir à tout moment. Je tente dans un premier temps de comprendre ce qui se passe à l’intérieur, mais sans succès, la scène est trop complexe pour que je la reconstitue ainsi, aussi je m’approche de la vitre et cherche une faille afin d’y glisser le regard. Je suis chanceuse, le store est légèrement de travers. Stupéfaite, je découvre une scène surréaliste, digne des pires films pornos. qoeqmmic Je comprends rapidement ce qui m’échappait quelques instants auparavant : ce n’est pas juste un couple qui s’active dans le compartiment, mais deux jeunes femmes, et au moins trois hommes. Sans surprise, je reconnais, jonchant le sol, des vestiges des uniformes de l’après-midi. En voilà deux qui n’ont pas froid aux yeux et qui, contrairement à moi, vont au bout de leurs fantasmes ! Voyeuse subjuguée, je ne peux m’empêcher de les dévorer du regard. Je découvre un peu surprise que ...