Le Téléphone sonne, tu décroches (3) - Histoires de Sexe

Le Téléphone sonne, tu décroches (3)

La semaine qui suivit la visite d’Éric et de Samba fut longue, très longue. Tous les soirs, lors de mon retour du travail, je questionnais mon épouse sur l’éventualité d’un coup de téléphone de son amant, mais sa réponse était toujours négative. Je la ressentais un peu songeuse et peut-être déçue. J’avais donc décidé de ne plus l’interroger et la semaine se passa pour laisser place au week-end. Samedi, au petit déjeuner, je l’observais du coin de l’œil et je me régalais de découvrir, par l’ouverture de son peignoir fleuri mal refermé, son sein droit qui posait fièrement pour le photographe virtuel que je suis. — Je sens que tu regardes, est-ce raisonnable ?— Bien sûr ! tu sais que c’est pour mes petites photos personnelles que je stocke quelque part dans mon cerveau pour les ressortir au moment opportun.— Tu voudrais en voir plus ?— Pourquoi pas ! Prestement, elle dénoue sa ceinture et ouvre, en grand, les pans de son saut-de-lit libérant sa magnifique poitrine. Ses tétons, très réactifs, commencent déjà à pointer. Elle me sourit et fait descendre ses manches en mettant ses épaules en arrière pour se débarrasser définitivement de son vêtement. Elle est magnifique et malgré ses petits soucis avec son amant, elle rayonne. C’est vrai qu’elle est préoccupée en ce moment, mais Manon continue sa métamorphose. Alors qu’elle était très réservée, elle dégage, actuellement, une telle sensualité que je sens une petite érection pointer. Mes yeux scannent tout son corps de haut en bas ...

... et je constate que sa petite brousse est de plus en plus petite et taillée très raz. Elle écarte les genoux pour m’en montrer un peu plus. — Tu vois, j’ai taillé un peu plus.— Je vois. Bientôt, il ne te restera plus un poil.— Tu aimes.— J’adore. Dis-moi, Manon, et si tu lui téléphonais ?— J’y ai pensé, mais je n’ose pas. S’il a décidé de stopper nos rencontres, je ne peux m’imposer. Par contre, si c’est le cas, je rage, car j’aimerais mieux mettre fin à notre relation, moi-même. Question de principe. Donc, je ne téléphonerai pas, car ce serait afficher ma faiblesse et ma dépendance par rapport à lui. Cela ne me convient pas trop.— Tu es incohérente, car je te sens soucieuse et tu en as très envie.— Tu parles pour toi.— D’accord, mais tu brûles quand même. Notre petite conversation est interrompue par la sonnerie du téléphone. Tu te lèves et restes dans la tenue d’Ève pour décrocher. — Bonjour Éric. Comment vas-tu ?— ../….— Moi ? Très bien. J’attendais ton appel avec impatience. J’ai hâte que l’on se revoie.— …/…— Pas possible ? Pourquoi ?— …/…— Tu n’as pas de solutions ? Quinze jours c’est trop long. Tu peux trouver quelques instants. Fais un effort.— …/…— Mais oui. Tu as compris que j’ai très envie de toi. Tu n’ignores pas que tu peux tout me demander. Tu peux satisfaire tous tes fantasmes avec moi et tu le sais. Je t’en prie, fais quelque chose ! Ne peut-on pas se voir uniquement, même quelques minutes ?— …/…— Le week-end, il m’est difficile de me libérer. Cependant, j’ai ...