Epoque Baccalauréat : THE TWILIGHT LOVE - Histoires de Sexe

Epoque Baccalauréat : THE TWILIGHT LOVE

... son copain lui avait demandé s’il pouvait la sodomiser. Éclat de rire, sans doute aussi pour cacher une gêne, une distance par rapport à une pratique avec laquelle elles ne pouvaient être familières à cause de leur jeune âge. Tamara demande ce qu’Elodie a répondu. Elodie murmure – et j’entends malgré tout – qu’elle l’a autorisé à essayer. Elle a eu trop mal et ils ont vite arrêté. Tamara dit qu’elle ne pourrait même pas essayer. Elodie répond qu’elle ne recommencera plus. Regards en coin l’une vers l’autre. Elodie ment, j’en suis convaincu. Mais Tamara parle de sodomie, je bande plus dur que jamais. Je fais semblant de triturer ma carte de self dans mon portefeuille, sans prêter attention à ce qu’elles disent. Elodie affirme que son mec ne peut pas se plaindre, que déjà elle le suce et qu’elle avale. Nouvel éclat de rire, encore plus gêné. J’ai dû laisser échapper un hoquet de surprise et d’excitation. Elles se tournent vers moi, sainte mère de toutes les hontes, je suis rouge comme une pivoine, elles éclatent d’un petit rire aigu, s’esclaffent ensemble en se détournant de ce garçon insignifiant qui a osé écouter leurs petites confidences. Je me suis surpris à détester Tamara, pour ce rire que je sentais moqueur à mon égard (en fait, elle devait davantage être gênée). Peu importe, deux jours après, je l’aimais de nouveau. Nous sommes donc à l’orée du bac. Fin d’un cours d’histoire, je range mes affaires rapidement et sors en premier de la salle 402. Descends les escaliers. ...

... Sors de l’enceinte du lycée et commence à attendre ma mère sur le trottoir. Et Tamara apparaît juste à côté de moi. Elle cherche mon regard, elle veut me parler. — Salut Quentin.— Salut Tamara.— Dis-moi, je suis un peu gênée de te demander ça, parce qu’on ne se connaît pas vraiment tous les deux…— Demande toujours.— Est-ce que tu pourrais m’aider à réviser la physique-chimie et les maths ? Mes parents voulaient que je prenne des cours, mais je leur ai dit que je trouverais bien un pote pour m’aider…— Mais pourquoi tu ne demandes pas à Martin ou Sylvia ? Ils sont bien meilleurs que moi, et tu les connais mieux.— Justement, si je passe mon après-midi à papoter, je ne serais pas beaucoup avancée pour le bac. Et puis les vrais intellos, ça va les saouler de parler à une fille qui ne comprend pas la moitié de ce qu’ils font. Alors, tu veux bien ? Je comprendrais que…— Non, non. Pas de problème.— Super ! dit-elle sincèrement ravie. Chez moi cet après-midi à 14 heures ?— Ok. Tu habites en face de la gare, c’est ça ?— Ouais. L’immeuble rose juste en face. À tout à l’heure ! Elle me dépose un baiser sur la joue et s’éloigne en courant, bondit dans le bus au bout de la rue. Ma mère doit klaxonner pendant dix minutes pour que je sorte de mes rêveries et que je monte à bord. L’après-midi, je suis en avance de vingt minutes quand j’arrive devant l’immeuble de Tamara. Pathétique phobie du retard. J’attends dans le hall pendant un quart d’heure et monte au troisième, étage de l’appartement de ...