Epoque Baccalauréat : THE TWILIGHT LOVE - Histoires de Sexe

Epoque Baccalauréat : THE TWILIGHT LOVE

... la mère de Tamara, comme j’ai pu le lire sur la boîte aux lettres. Je sonne. Tamara m’ouvre, porte le même débardeur que le matin, et un pantalon court qui lui arrive aux mollets. — Salut.— Salut Tamara.— Entre. J’entre dans le petit appartement. Odeur de renfermé et de litière, pas vraiment désagréable. Je cherche le chat du regard. Elle croit sans doute que je m’étonne de ne voir personne d’autre qu’elle. — Ma mère travaille de 13 à 21 heures en ce moment, et ma sœur est en vacances chez mon père. Nous sommes tranquilles pour réviser. On va dans ma chambre ? Je hoche la tête timidement. Je ne me sens pas à ma place, en face de cette fille mignonne et gentille, sans doute la plus populaire du lycée, que je vois ici pour la première fois dans son espace à elle, naturelle et plus souriante que jamais. On s’assoit sur son lit. Sa chambre est petite, mais elle sent bon, surtout la couette de Tamara. C’est là qu’elle dort. Là qu’elle se caresse peut-être. Deux heures de physique. Les forces, le poids, la pesanteur, la poussée d’Archimède. Pas super intéressant, mais au moins, aider Tamara me permet de réviser moi-même. J’essaie de l’aider le plus sincèrement possible, je m’investis, et elle semble en être reconnaissante, d’après son sourire radieux. Il faut dire qu’elle comprend vite. Si elle avait travaillé sérieusement depuis septembre, elle aurait de meilleures moyennes que moi. A 16 heures, elle me propose un petit goûter. Elle va chercher une boîte de Fingers qu’on dévore ...

... (les Fingers, pas la boîte) en discutant. De ce qu’on fera l’année prochaine. Moi, une prépa ; elle une première année de psycho à la fac de la même ville. On discute des quelques choses qu’on a partagées, un voyage scolaire en Allemagne l’année dernière. Anecdotes : Martin bourré dans une boîte gay, Aurélie dans une famille de bourgeois qui se déplaçaient dans une Mercedes avec chauffeur. Et Enfin, Kathy, dont la correspondante lui confiait tous ses problèmes de cul alors qu’elle ne la connaissait presque pas. — Tu imagines ? dit Tamara. Faut pas avoir honte quand même !— Ouais, en effet.— Elle parlait à Kathy de fellation, de sodomie, tout ça, ajoute-t-elle en riant.— En effet, elle avait honte de rien, dis-je en sentant poindre une érection à parler de cela avec Tamara.— C’est comme le jour où tu nous as entendues, Elodie et moi ; tu te rappelles, elle parlait de ses parties de jambes en l’air avec son mec ?— Oui je me rappelle (ET COMMENT !!!).— Tu avais tout entendu ?— Non, pas vraiment. Des bribes. Elle me regarde en souriant. — On ne t’a pas choqué j’espère ?— Non, c’était plus excitant qu’autre chose (Pourquoi j’ai dit ça moi ?)— Excitant ?— Oui, deux jolies filles qui parlent de cul, c’est excitant pour n’importe quel mec…— Ah bon. Ça aurait pu en rester là. Ça aurait dû en rester là, on aurait dû reprendre le manuel de physique-chimie. — Surtout que la plus jolie fille du lycée, celle que tout le monde croit prude et tout, quand elle parle de ça, ça ne laisse pas ...