1. Un saint patron


    Datte: 13/02/2021, Catégories: Humour, Mature, Première fois

    Dans ce pays tout finit par des chansons et j'ajouterais commence avecdes femmes. En effet la France peut s'enorgueillir d'une certainetradition de galanterie. Nos rois et leurs successeurs ont été pourpartie de chauds lapins. Certaines femmes ont été élues car élevées aurang de favorites influant sur les affaires de l’État ce dont certainss'émeuvent aujourd'hui jusqu'à vouloir sévir et voiler jusqu'au moindreminois. En cela je sais faire œuvre de résistance à chaque fois que jerecoure à mes charmes pour défendre et avancer mes intérêts. Il y avaitlutte de pouvoir et féroce déjà en la petite PME où j’œuvrais chaquejour. Mon statut DRH me situait numéro 3 dans la hiérarchie. Mon âgeparut un handicap après le changement du patron dont je fus la maîtresse.Mes rivales se pressaient pour m'usurper la place. J'eus la mauvaiseidée de subir un arrêt maladie durant six mois. A mon retour lespositions avaient bougé. Toutes avaient impunément avancé leurs pions.Je pouvais de mauvaise grâce leur en vouloir. J'aurais fait de même àleur place. Il me fallait pied à pied reconquérir la place. Pour cela jedevais convertir un patron nouveau et revêche qu'on avaitvraisemblablement monter contre moi. En effet on avait dû ajouter à maréputation déjà trop sulfureuse. J'avais trouvé mauvais que mon ancienmentor me louât trop devant son successeur. S’il eût voulu me nuire ilne se fut pas comporté autrement. En vain les jours suivants j'affectaisl'humilité et un certain effacement.Surtout ...
    ... j’abandonnais les tenues affriolantes qui complaisaient à l'ex.Celui-ci notamment goûtait les courtes jupes, les bas et les escarpins.Rien que de banal pour la parfaite salope de bureau. Ce changementn’échappât point aux autres et les fit sourire. Pour eux la Maintenonvoulait succéder à la spectaculaire Montespan. Il est vrai que je mesentais meurtrie et confinée en ce nouveau rôle. J'avais pris l'habitudeavec le précédent d’aller m'enfermer une heure durant en son bureau aumotif de dossiers importants. Ceux-ci étaient prestement dépêchés.Bientôt je me trouvais sur les genoux de mon maître pelotée et embrasséede toutes parts. Je lui prodiguais en échange de folles fellations puissur ou contre le bureau selon m'offrais.Sur ce point je dois concéder que le fait que ce fut mon patronconférait à celui-ci un rôle éminent parmi tous mes autres amants. Cen'est pas un vain concept que celui du prestige de l'uniforme ou d'untitre. Les femmes y sont trop sensibles. Sorte de fétichisme etassujettissement au père décrétera un psychanalyste trop sommaire. Entout cas je n'étais pas peu fière qu'on sache que j'étais la favorite etque celle-ci au secret du boudoir était foutue une heure en tous sens.J'exultais à mon retour de croiser les regards venimeux et de haine desautres femmes. Quelques-une cependant avaient été convoquées pour mêmechose par notre maître Lion. Cependant c'était que quelquefois et parjeux de caprice. Elles ne ramassaient en l’occurrence que les miettes dufestin.Mon travail ...
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