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Un saint patron
Datte: 13/02/2021, Catégories: Humour, Mature, Première fois
... homme.J'avoue que l'idée ne m'avait pas effleuré.Cependant un jour pour piquer la jalousie de la garce je choisis derenouer avec mes anciens habits. Je vins au bureau du boss nantie d'unejupe courte, de bas et d'escarpins. Ma rivale prit cela exactement pourune provocation. Je n'en attendais pas moins. Je triomphais. Surtout jevis que le patron saisissant d'emblée l'enjeu, s'empressa d'allerchuchoter à l'oreille de la belle qu'elle n'avait point à s’inquiéter.Je ne pensais plus pouvoir susciter encore tant de désordre. Ce débutd'esclandre me ranimait. Je vis que la garce en moi n'était pas morte.Après que le patron reprit sa place ce jour-là je lui glissais que jepourrais le laisser et revenir demain l'entretenir des dossiers. Bref jelui marquais que je ne voulais troubler en rien son lien avec sa maîtresse.Il protesta m'assurant que la nécessité du travail l'emportait pour luisur la bagatelle. En même temps il me signifiait qu'il n'était pas lejouet de cette petite grue. D'un air entendu il lâcha : "N'ai-je pasdroit d'inviter qui je veux ici fut-ce une jolie femme ?" J'eus lafaiblesse de croire que c'était compliment sincère de sa part et nonflatterie à mon égard. Machinalement je croisais davantage ma cuisse. Illorgna à l'endroit exact où la naissance du bas trahissait la chairblanche et savoureuse de cette cuisse. Mon instinct me dit que levicieux mordait. Je retrouvais d'un coup mes talents et mes sortilèges.Heureusement il avait fermé le bureau de la secrétaire. ...
... Celle-ci ne s'enfut jamais remis.Ce jour-là un stade décisif fut franchi entre nous. Je me pris à rire etplaisanter de nouveau. En même temps je lui fis démonstration que marivale absente avait mis sans dessus-dessous sa division. Implicitementje lui soufflais que je pourrais en un tournemain tout réparer. A cemoment je dus exprimer à ses yeux quelque chose de rayonnant qui luimanifesta avec évidence que j'étais une femme intelligente et desurcroît très séduisante. Mon âge mur dut lui paraître un atout. Jecroisais et décroisais à présent impunément les cuisses. D'un regardentendu nous convînmes que j'avais droit de céder à ce petit jeu. Il dutse rappeler mon ancienne réputation.Le curieux fut que j'eus le scrupule d'exploiter de suite mon avantageet de déclencher sur lui une prompte attaque. Durant quelques semainesje résolus de l'allumer et de l'amener à bon point. Deux ou trois foisje refusais de déjeuner avec lui en tête à tête. Il en devint presquefurieux que je lui refusas ce que j'avais tant accordé à sonprédécesseur. Un matin il m'annonça comme à dessein que ma rivalereviendrait dans quinze jours. Il poursuivit me témoignant son souci deréorganiser nos deux services. Il me faisait entendre qu'il ne tenait àmoi de lui adresser le bon signe pour l'amener en mon sens. Ce jour-lànous devions aller à une importante réunion à la préfecture. L'enjeuétait de décrocher un important marché public.A l'aller nous avions en tiers un collaborateur. Celui-ci après laréunion eût le bon goût ...