1. Le fantôme


    Datte: 14/02/2021, Catégories: fh, bizarre, campagne, fsoumise, hdomine, vengeance, contrainte, Oral attache, baillon, policier, sorcelleri, amourdura, fsoumisah,

    ... t’emmener. C’est un lieu que Desgrange ne connaît pas et où il ne pourra jamais te trouver. Claire ne répondit pas. Elle ne pouvait pas parler tant son émotion était grande. L’impression de dégoût, de salissure, d’insécurité avait atteint son maximum. Et elle se disait que quoi qu’elle fasse et où qu’elle aille désormais, le comte la retrouverait et cette fois-ci la violerait, fantôme ou pas fantôme. Pourquoi avait-elle attiré cet homme ? Qu’avait-elle dit ou fait qui puisse le rendre aussi violent avec elle ? Pourquoi voulait-il qu’elle devienne son épouse ? Elle savait d’avance que la comtesse Desgrange s’opposerait à une telle union et elle-même n’avait aucune attirance pour le jeune comte, encore moins pour entamer une vie conjugale avec lui. Elle le trouvait aussi pervers, violent et haineux que Louis était doux, plein d’attentions et réellement gentil. Évoquer le luthier lui fit se souvenir qu’il n’allait pas tarder à arriver et ses larmes redoublèrent car elle se disait qu’à présent et plus encore que ce matin, elle n’était plus digne de l’épouser. Si seulement son corps n’avait pas pris tant de plaisir aux caresses de Desgrange… Mais son corps l’avait trahie ! Pourquoi, oh ! pourquoi n’avait-elle pas pu se dégager suffisamment de la poigne de fer du sorcier et hurler pour appeler au secours ? Mais hurler contre un homme invisible qui abusait d’elle, qui l’aurait crue ? Anita peut-être et encore… Tout le monde l’aurait prise pour une démente. Claire, toute à la ...
    ... violence qu’elle avait subie, éprouvait une profonde culpabilité et une honte grandissante de l’agression. Dans son désarroi, elle ne comprenait pas que l’orgasme qu’elle avait eu sous les assauts de Desgrange n’était qu’un plaisir réactionnel dû à la stimulation, détaché de toute forme d’adhésion physique, psychique, affective et émotionnelle. Un voile noir s’était répandu devant ses yeux. Et l’abîme intérieur qu’elle découvrait semblait un puits sans fond dans lequel elle ne finissait plus de tomber. Elle avait l’impression de s’éloigner d’elle-même, de tout ce qui avait fait la saveur de son existence jusque-là. Tout devenait vide, sans intérêt, sans avenir. Elle se disait qu’elle était comme morte, un cadavre moribond à l’apparence de vie. En essuyant ses yeux bouffis de larmes, elle réalisa alors que son amie n’était plus dans la pièce et elle se mit à trembler. Elle avait peur, peur que le comte se manifeste à nouveau dans la chambre… Quand elle entendit le bruit d’une voiture dans la cour, elle se recroquevilla davantage sur le lit d’Anita et ses larmes redoublèrent. Elle se sentait sale, indigne, méprisable. Bientôt la voix de Louis résonna dans la cuisine des Fabre et des pas lourds montèrent rapidement l’escalier. Quelques secondes plus tard, le luthier fut là devant elle. — Claire, oh mon dieu… Ma chérie… Mais Claire le voyait et l’entendait à peine. Elle se sentait prisonnière du monstre qui l’avait abusée sexuellement. Elle ne pouvait que pleurer à chaudes larmes sans ...
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