Pulsion passion - Histoires de Sexe

Pulsion passion

... vous va, comme ça ? Je suis très satisfaite de l’effet que je produis en entrant dans le living. J’ai mis la jupe la plus courte que je possède. Celle que j’ai un jour achetée sur un coup de tête et qui n’est jamais sortie de ma garde-robe. Bas noirs et porte-jarretelles. Chemisier blanc très transparent sur un soutien-gorge noir à dentelles. Chaussures à talons. Maquillage plus lourd que d’habitude. Jim a un sifflement d’admiration. — Ma chère Jane, c’est un ravissement pour les yeux. La… vulgarité vous sied à merveille. N’est-ce pas, Alex ?— C’est un fait, acquiesce mon mari en riant. Ça fait très… professionnel. Tourne un peu, pour voir. Le regard des deux hommes m’indispose quelque peu. Je fais un tour rapide sur moi-même. — Bon, eh bien c’est pas le tout, dis-je. Si vous voulez manger, il faut que je m’y mette.— Nous ne sommes pas pressés, dit Alex. Reste un peu. Mais j’ignore l’invitation de mon mari et me dirige vers la cuisine. — Votre mari vous demande de rester. Alors vous restez ! Comme d’habitude, la voix sèche de Jim me liquéfie. Je reviens lentement sur mes pas. — Que nous vaut l’honneur de ce déguisement suggestif ? reprend Jim sur un ton pince-sans-rire.— Jim a dit… enfin, m’a fait comprendre… que vous souhaitiez m’admirer. Alors j’ai pensé…— Je ne reproche rien à votre ravissante tenue, coupe Jim. Je vous demande juste ce qui vous a motivée dans cette audace qui ne vous ressemble pas vraiment. Je suis sur le point d’avouer mon accidentelle indiscrétion ...

... concernant leur discussion de mec, mais Jim poursuit : — Vous me confiez vos fantasmes, mais je ne me souviens pas d’une quelconque confession ayant trait au monde de la prostitution. Auriez-vous omis de me la faire ?— Ça n’a rien à voir, je…— Jane, répondez à ma question : vous est-il déjà arrivé de vous exciter en imaginant que vous vendez votre corps… ?— Non, jamais… Je déteste la vulgarité. Alex le sait, il pourra vous le confirmer.— Je parle du désir caché que peut nourrir une femme. Celui de vendre son corps. Il s’agit là d’un vice très féminin. D’un fantasme.— Quel genre de femme peut être capable de s’exciter à l’idée d’en arriver au point de louer son corps ?— Quel genre de femme mouille sa culotte à la simple idée de se faire tourmenter ? Quelques-unes seulement, mais vous en faites partie, ma chère… Tout comme vous faites partie de celles qui seraient prêtes à m’offrir leur corps et leur vertu, et cela gratuitement, par simple perversion. Jim s’est levé et s’est approché de moi. Son visage est près du mien. Son parfum un peu poivré m’enivre. Comme toujours, Alex s’amuse de la scène qui lui est offerte. Il fait teinter les glaçons dans son verre en souriant. Je sais que je n’ai aucun secours à attendre de lui. Je tressaille. Jim vient de poser une main sur mes fesses. Mises à part les corrections qu’il m’inflige, c’est la première fois qu’il me touche. Je triomphe secrètement d’avoir peut-être mis à jour l’une de ses faiblesses en choisissant cette tenue provocante.« ...