Pulsion passion - Histoires de Sexe

Pulsion passion

... pour effet que de réduire en cendre ce qu’il reste de mon orgueil. Un signe et la limousine sort de l’ombre. — Retirez votre manteau, m’ordonne Jim. Que je puisse continuer à vous admirer. Il donne ses ordres au chauffeur. Nous roulons silencieusement vers le centre-ville. Alex est assis en face de moi. Son regard est fixé sur mes jambes croisées que l’éclairage public dévoile par intermittence. Je le sens excité par la situation. Malgré moi, je repense au dialogue que j’ai surpris : « J’aime assez son style, mais de là à faire le pas… » De qui parlait-il ? Nourrit-il secrètement le dessein de me tromper ? Jim a-t-il l’intention de l’influencer à ce point ? La voix de Jim me sort de mes réflexions un peu douloureuses. — Alors, comment la trouves-tu… ?— Bien… Très bien même. Tu as payé ça cher ? Le "ça" me pique au vif. Surtout sorti de la bouche de mon mari. Jim a sans aucun doute perçu qu’une certaine irritation flottait dans l’air et s’empresse d’en rajouter. — Un bon prix, mais la marchandise a l’air d’être de premier choix.— Sans aucun doute, poursuit Alex. À voir ce qui dépasse de l’emballage… Puis Jim s’adresse à son chauffeur. — Max, vous qui êtes un fin connaisseur en chair à plaisir, combien auriez-vous mis pour ce petit lot ? Le chauffeur règle son rétroviseur afin de pouvoir mieux m’apprécier, tout en gardant un œil sur la route. — Mmm 150, 200…— J’ai déboursé 300 €. Max a un sifflement d’admiration. — Trois cents… ! Pour ce prix, elle doit performer, haha ! Le ...

... client doit pouvoir s’amuser. À ce moment, notre lourd véhicule s’immobilise sur le périphérique. — Un bouchon, Monsieur. Sans doute un accident un peu plus loin.— Ce n’est pas très grave dans la mesure où notre restaurant reste ouvert toute la nuit, mais ma faim ne s’arrange pas. Par chance, nous sommes en bonne et distrayante compagnie. Un réverbère baigne l’habitacle d’une clarté jaunâtre. Les hommes m’observent avec un sourire étrange. Alex reprend la parole. — Pourriez décroiser vos jambes et écarter vos genoux, s’il vous plaît ? J’obtempère après une seconde d’hésitation, en gardant toutefois les jambes serrées, dérangée par le regard insistant de Max dans le rétroviseur. — Sssss… ! Ce signe d’impatience est sorti d’entre les lèvres de Jim. Je le regarde à la dérobée et mes jambes s’ouvrent presque sans mon consentement. Par chance, le trafic a bougé de quelques mètres, me sortant ainsi du rayonnement de l’éclairage public. Un clic se fait entendre et mes yeux se plissent. Jim vient d’allumer une torche électrique qu’il tend à son ami et complice. — Poursuivons mon cher. Je vous gage que la culotte est noire. Alex dirige aussitôt le faisceau entre mes cuisses. — Perdu ! clame-t-il… Il n’y a rien du tout.— Je vois que nous sommes en présence d’une vraie professionnelle. Pourquoi s’embarrasser de cette culotte qui fait perdre un temps précieux d’une passe à l’autre… ?! Les hommes rient et mon mari poursuit sa "visite". — Pourriez-vous ouvrir votre corsage, s’il vous plaît ?— ...