Pulsion passion - Histoires de Sexe

Pulsion passion

... conclu Jim en déposant sa serviette devant lui. J’étais entrée dans le restaurant en compagnie de mon mari et j’avais l’impression d’en ressortir seule avec deux étrangers. Je me sentais seule et démunie. Totalement à leur merci. Qu’allait-il m’arriver dans cette chambre d’hôtel ? En arrivant dans la suite, Jim s’est affalé sur un sofa pendant que mon mari me débarrassait de mon pardessus. — Donne, tu seras plus à l’aise pour parler.— Parler de quoi ? ai-je dit en haussant un peu le ton.— De toi.— Tu deviens dingue ou quoi ? ai-je soufflé. C’est quoi toute cette mascarade ?— Contente-toi de répondre aux questions, a dit Alex avec un sourire. Furieuse, je me suis retournée pour m’enfuir. — Vous restez là ! a grincé le patron de mon mari sur un ton qui ne laissait aucune alternative. Cette voix forte, que j’avais si souvent entendue résonner dans mes fantasmes, m’a figée. Lentement, je me suis retournée vers lui. Mon mari s’est assis dans l’autre sofa et s’est servi un drink. Il avait l’air de s’amuser follement. — Dans le fond, a continué le patron, vous faites votre intéressante uniquement parce que votre mari est présent. J’ai baissé les yeux, résignée. — Lorsque vous êtes venue dans mon bureau, il ne m’a pas fallu longtemps pour découvrir votre petite… faiblesse. J’ai trop l’habitude des femmes pour ne pas ressentir ces choses-là.— J’étais distraite et je vous jure que je m’en suis mordu les doigts, mais…— Il ne s’agit pas de votre erreur professionnelle. Cette histoire est ...

... classée.— Alors de quoi… ?— Cessez de m’interrompre, voulez-vous ? Vous répondrez lorsque je vous questionnerai. Malgré moi et malgré la situation, son discours agissait fortement sur mes sens. L’excitation montait en moi comme la lave d’un cratère. Néanmoins, la présence d’Alex me dérangeait fortement et entretenait mon agacement. — Je parle ici d’une faiblesse propre à votre personnalité, a-t-il poursuivi. Une faiblesse dont j’aurais eu tout le loisir de profiter ce jour-là… Vous me suivez ? Le salaud n’avait donc pas terminé de me mettre à nu. Il procédait lentement, méthodiquement, pétale par pétale. — Je ne l’ai pas fait car je tiens Alex en haute estime. Sans lui et son talent, nous serions déjà ruinés. Jim s’est allumé une cigarette et en a expulsé la fumée bleue dans ma direction avant de poursuivre calmement. — Votre mari s’est toujours montré très loyal avec moi en me signalant les faiblesses de ma société. Il était bien normal que lorsque l’occasion s’est présentée, j’en fasse autant à son égard en lui signalant la vôtre. Il s’est offert quelques secondes de réflexion avant de poursuivre. — Vous êtes très fortement psycho-masochiste. Il ne m’a pas laissé le temps de l’interrompre avec une question idiote et a continué. — Vous vous excitez lorsque vous êtes en situation de pression psychologique.— Je ne comprends rien à ce que vous me dites…— En clair, a-t-il clamé plus fortement, vous mouillez votre culotte lorsque quelqu’un vous malmène. Est-ce que je me trompe ? ...