L'Aurore d'une autre vie (17)
Datte: 18/02/2021,
Catégories:
Inceste / Tabou
Les basses de la musique se faisaient entendre dans le couloir. Devant la porte, je vérifiai bien l’état de mes vêtements et sonnai, pour voir quelques secondes après Aurore dans une superbe robe noire pailletée m’ouvrir, un verre à la main. Un immense sourire sculpta son visage et, sans un mot, elle m’enlaça pour m’embrasser. Une fois notre baiser assouvi, ma cousine me fit entrer et ferma la porte en me disant de poser mon manteau où je pouvais, le porte-manteau se voyant complètement saturé. Il y avait quand même un peu de monde ; à peu près autant de filles que de garçons, des couples, des célibataires, des gens qui se tournaient autour. Je croisai Adeline au buffet qui, en m’apercevant, vint me faire la bise. — Salut ! C’est cool que tu sois venu ! Et bonne année ! — Oui, bonne année aussi ! Je n’allais pas manquer une occasion de revoir Aurore, ça fait longtemps. — Elle aussi, t’inquiète. Et puis, je l’ai aidée à préparer tout ça, elle m’a parlé beaucoup de toi… Elle est comme la braise ! À mon avis c’est quand tu veux ! Sa remarque me fit rire et bander à la fois. Puis j’ajoutai : — Et ça te choque pas, toi ? — De quoi ? — Bah… Elle et moi… Qu’on couche… — Oh, ça va ! T’es pas son frère non plus ! Tu sais, moi je pars du principe que si on s’aime, ou même si on se plaît que pour du cul, il n’y a aucun mal à se faire du bien tant qu’on est d’accord tous les deux ! Elle prit une petite doigtée de chips pour enchaîner sur une gorgée avant de reprendre. — Ça m’a ...
... surprise quand elle me l’a dit, j’avoue. J’ai trouvé ça bizarre. Mais vous avez l’air de faire tellement de belles choses ensemble que j’ai fini par m’en foutre. C’est vos fesses après tout. Nous nous mîmes chacun de notre côté pour nous servir au buffet. Je pris d’assaut le punch avec quelques tranches de saucisson sec. — Hum ! Il est parfait, ce punch ! fis-je à mon interlocutrice. — Ah, merci ! C’est Aurore et moi qui l’avons fait ! — Bravo, j’adore ! Et d’un sourire commun, nous trinquâmes pour avaler doucement ce délicieux alcool sucré. Quand nous eûmes reposé nos verres, Adeline me prit par le bras. — Tu viens danser ? Et nous voilà sur la piste. C’était très agréable d’être au contact d’une autre fille – fort jolie au demeurant – de temps à autres, de la tenir par la taille, de nous approcher, nous éloigner, parfois nous coller. N’étant pas un grand danseur invétéré, avoir une cavalière me faisait toujours quelque chose. Pour être honnête, danser m’était impossible sans qu’il y ait comme une légère tension sexuelle ; non pas que j’avais envie de coucher avec Adeline – malgré son charme certain, Aurore m’en voudrait sûrement – mais l’invitation à la danse me paraissait toujours comme un premier pas de flirt, je n’arrivais pas à faire une simple danse innocente. Le manque d’habitude, certainement. Adeline et moi nous séparâmes. Le punch n’avait plus qu’un fond que je pris ; et peut-être était-ce mieux ainsi, car il était tout ce qui avait de plus traître ! Mangeant les ...