Marine et les mécaniciens (1)
Datte: 20/02/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
inconnu,
uniforme,
poilu(e)s,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
bourge,
... regard alors que sa bouche devient sèche et qu’une crampe semble envahir insidieusement le creux de son ventre. — Voulez-vous un café, il est encore chaud ? propose le sous-officier.— Heu, oui, pourquoi pas, merci ! répond Marine en croisant les bras pour se donner une contenance. ===o0o=== L’homme se lève et se dirige vers une table située dans un coin de la pièce. Une cafetière électrique se trouve sur le meuble et le mécanicien s’en empare. Marine, la respiration sifflante et le cœur battant à tout rompre, le regarde. Berthier se fige brusquement, se sentant observé. Il tourne doucement la tête vers elle, intrigué. Les deux protagonistes se contemplent d’un regard fixe que rien ne semble pouvoir dévier. Au bout d’un instant, mue par une envie irrésistible, elle se lève sans quitter l’adjudant des yeux et se dirige vers lui d’une démarche souple et calme. Le sous-officier ne bouge pas, presque inquiet. La mère de famille s’arrête à quelques centimètres de celui qui, maintenant, lui fait face. Leurs respirations sont tellement proches qu’elles peuvent se mélanger et ne faire qu’une. Les yeux dans le vague et alors que ses entrailles semblent être possédées par une bête invisible qui lui grignote les intestins, elle pose délicatement ses mains tremblantes sur la poitrine puissante. Elle sourit et se dresse ensuite rapidement sur le bout de ses pieds pour tendre ses lèvres entrouvertes vers une des joues du mécanicien. Au contact des muqueuses humides sur sa peau, l’homme ...
... sursaute, surpris puis se fige les yeux grands ouverts. — Hé, mais, Madame, qu’est-ce qui vous prend ? dit-il d’une voix sourde et peu assurée sous l’effet de l’émotion. Marine reste muette et immobile, continuant de plonger son regard dans celui de son vis-à-vis. Elle approche de nouveau son visage de celui de l’adjudant pour cette fois passer rapidement la pointe de sa langue sur la joue à la peau rugueuse. L’homme recule une fois de plus. — Mais Seigneur, qu’est-ce qui vous prend ? gronde le mécanicien d’une voix légèrement cassée et tremblante et alors que son visage s’empourpre progressivement.— Ce qui me prend ? C’est tout simplement l’envie de faire plus ample connaissance avec vous, c’est tout. Depuis hier, lorsque je suis venue avec mon mari. Je vous ai vu et regardé. Je n’y peux rien, dit Marine d’une voix sifflante en posant les paumes de ses mains sur les joues de Berthier. Les yeux du sous-officier deviennent plus étincelants. Il jette nerveusement un regard vers la porte vitrée et l’unique fenêtre du bureau et fixe ensuite la femme. Le visage prêt à exploser, il se dirige vers la porte qu’il ferme à clé. Il marche ensuite vers celle du local des douches qu’il ouvre et se tourne ensuite vers Marine qui comprend le message. Elle ne peut refouler le désir qui la taraude en dépit des alertes et voyants rouges qui tentent de l’avertir de la situation dans laquelle elle est en train de se fourvoyer. Les jambes flageolantes, elle passe devant l’homme qui s’écarte pour la ...