Apprentissage - Histoires de Sexe

Apprentissage

... de Jacques est déjà là… Elle se sent obligée d’aller ouvrir elle-même. « Bel homme », se dit-elle, une fois la porte ouverte. La bonne quarantaine, grand, fin, élégant. 1,90 m au moins. Un regard bleu profond, mais froid aussi… — Bonsoir. Anne, je suppose ? Enchanté d’enfin vous connaître, Jacques m’a tant parlé de vous… Et sans attendre son reste, il s’avance, serre la main d’Anne et rentre dans la maison. Il lui tend une petite boîte, emballée de velours rouge. — Un petit cadeau pour vous, mais il faudra attendre Jacques pour l’ouvrir… Il est déjà là, je suppose. Ne restons pas ainsi au milieu de l’entrée, allons l’attendre au salon.— Oui, Monsieur, dit-elle, un peu décontenancée par cette attitude qu’elle ne saurait définir : hautaine et familière, ferme aussi. Elle prend la boîte et passe devant lui. Elle remarque le regard appuyé qu’il porte sur elle. Elle se sent comme déshabillée. Elle imagine son regard sur son dos, ses hanches…« Mon imagination, sûrement. » Une fois dans le salon, Philippe s’assied dans le canapé, ne laissant plus à Anne que le fauteuil libre en face de lui. Elle s’assied à son tour dans le fauteuil et pose cette boîte sur la table. Jambes décroisées, genoux presque l’un contre l’autre, mains posées sur les cuisses, elle est toute intimidée. — Jacques m’avait vanté votre beauté, j’avoue qu’il était en dessous de la vérité. Un sourire gêné. — Il a dû trop en dire, j’en suis sûre, c’est un grand flatteur… Et elle baisse les yeux. Imperceptiblement, ses ...

... genoux s’écartent. Elle se détend et est comme subjuguée par cet homme. Ils discutent de tout, de rien… Des enfants désormais partis faire leurs études loin de la maison, mais toujours la conversation revient sur elle… — Des enfants, on ne pourrait pas le dire vous voyant ainsi, un ventre si plat, si ferme… Elle dévie la conversation, mais sent que tout cela ne la laisse pas indifférente. Sur ce, Jacques arrive enfin. — Bonsoir, désolé de mon retard. La réunion s’est éternisée, je vois que vous avez fait connaissance.— Bonsoir Jacques. Oui, Anne m’a fait les honneurs du salon… Votre femme est vraiment superbe et nous fait honneur ce soir… Je suis sûr que vous n’avez même pas pris le temps de bien la regarder.— Non, en effet, juste le temps de rentrer et de me changer. Anne rougit et ne sait que dire… — Levez-vous, Anne, et faites admirer votre robe à Jacques. Machinalement, elle obéit, se lève, mais ne sait que faire… — Tournez-vous, Anne… Ne trouvez-vous pas, Jacques, que ses seins sont particulièrement mis en valeur ainsi ? Émouvants, tendus et comme offerts, reprend-il avec un grand sourire. Juste, par contre, une faute de goût regrettable.— Ah bon, vous trouvez ? Jacques observe alors sa femme, debout devant lui, intimidée et presque rougissante… — Oui, en effet, on voit vraiment trop ta culotte sous cette robe, cela gâche tout. Anne ne sait que faire. — Je sais, la vendeuse m’avait dit que cette robe devait se porter sans rien dessous, mais… je n’ai pas osé. Elle baisse ...