1. La Hase et le Rapace - 6


    Datte: 23/02/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... remarqué combien être chosifiée avait déplu à sa femelle. Il ne se privera pas de lui faire subir à nouveau cette dégradante situation. Mais avant, il va la contraindre à fixer elle-même la première partie de sa punition. - Vous êtes consciente d’être fautive, j’espère… - Oui Monsieur. - Vous êtes consciente qu’une punition s’impose… - Oui Monsieur. - Quel genre de punition pensez-vous mériter ? - Je l’ignore Monsieur, puisque je ne connais pas la gravité de ma faute… - Je ne vous demande pas d’en fixer l’intensité, mais d’en déterminer la nature. Evelyne rougit, il l’a encore prise en défaut : bien écouter tous les mots, ne pas se focaliser sur ce qui me préoccupe mais sur ce qu’il dit. - La faute étant de nature physique, la sanction devrait être de même nature… - Expliquez-moi cela, je ne suis pas sûr que nous soyons d’accord sur la nature même de la faute… Encore une fois, la jeune-femme est prise en défaut. Elle cherche une réponse convaincante tout en se traitant d’idiote. Le silence dure quelques secondes. - « Ce qui se conçoit bien… », entame-t-il. Mais je ne vais pas torturer plus longtemps votre esprit. Votre faute n’est pas de nature physique, même si son expression le fut. Elle relève de la désobéissance puisque je ne vous avais pas dit de quitter la position que je venais d’exiger de vous. Table vous étiez, table vous auriez dû rester sans indication contraire de ma part. Par la suite, vous m’avez appelé « Monsieur » quand vos ordres sont de me nommer « Maître ...
    ... ». Et, à l’instant, vous ne m’avez plus nommé du tout. Cela double votre désobéissance d’un manque de respect caractérisé. Connaissez-vous l’expression : « faire le beau » ? C’est ce que j’attends de vous. Allez m’attendre dans la chambre, au pied du lit. J’espère ne pas avoir besoin de vous dire de quelle façon vous déplacer… Evelyne se met à quatre pattes et se dandine vers la chambre. Elle s’installe au pied du lit dans la position demandée. Doit-elle tirer la langue comme le ferait sans doute un chien ? Dans le doute, elle ne s’abstient pas ; mieux vaut en faire trop que pas assez. Et l’attente commence. Pourquoi n’a-t-elle pas fait poser de moquette dans sa chambre ? Ce serait tellement plus confortable pour ses genoux. Mais ce n’est pas ce qui la dérange le plus, pour l’instant. La douleur dans ses genoux, dans ses cuisses, dans son dos, dans ses reins, viendra s’installer bientôt, elle le sait. Mais pour le moment, c’est sa langue qui occupe ses pensées. Cette langue, sortie de sa bouche qui lui interdit de déglutir. Sa gorge s’assèche rapidement tandis que sa salive coule sur sa langue et s’écrase, sur le sol, en gouttelettes baveuses. Elle s’efforce de respirer par le nez. Elle découvre, à son grand dam, que ce n’est pas si naturel quand on a la bouche grande ouverte. Les premières distractions lui viennent de ses cuisses, dont les muscles se tendent sous l’effort inhabituel et trop souvent répété ces derniers jours. Elle se maudit de n’être pas sportive. Elle se ...
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