Jason
Datte: 25/02/2021,
Catégories:
nympho,
bizarre,
Voyeur / Exhib / Nudisme
uro,
policier,
roadmovie,
amourpass,
... bovins à la découverte de cette nudité destructrice à qui je fourrai une blonde dans la bouche. La pression qui s’exerçait sur nos épaules était telle que j’avais l’impression que le moindre de nos gestes était passé au crible du ralenti. Mais cela n’avait pas l’air de déranger Polly qui se tenait devant moi, bien au contraire. Recouverte de sperme, les seins en pointe moulés dans son tee-shirt et totalement nue à partir de la taille, elle s’affichait sans aucune pudeur, à la fois dominatrice et obscène. Une attitude qui confirmait les propos qu’elle m’avait tenus il y avait à peine vingt minutes. La réplique qui suivit s’inscrivait d’ailleurs dans un registre identique. — Alors, tas de couilles molles. Quel mâle osera venir me lécher ? Le temps que les clients réalisent la situation, je m’approchai du billard en silence et balançai aux deux filles le fusil à pompe accompagné du dernier Glock en ma possession, à l’exception du mien. Il n’avait pas fallu très longtemps pour qu’elles comprennent que l’heure du divertissement était arrivée à son terme, remettant leur partie de culbute à plus tard. Quelques secondes seulement après les coups de feu de Polly, Sal et Kelly-Ann avaient descellé leurs lèvres pour s’extirper de leurs étreintes. Si bien que toutes deux saisirent à la volée les armes, avant de rajuster leurs atours respectifs, Kelly-Ann son soutien-gorge de miss América et Sal sa jarretière. Dans l’instant qui suivit, elles braquaient la foule, les bras tendus, Sal ...
... munie du Benelli et ma shérif préférée le flingue en poigne. — Aucun candidat ? poursuivit Polly. Face à si peu d’enthousiasme, elle désigna de l’un des canons un gras du bide en smoking au visage boursouflé, installé près du bar. Aucun doute, son nez porcin et la cruauté nichée au creux de ses orbites prouvaient que Polly avait vu juste. Ce type en costume élimé était bien Jason. Il appartenait aux dégénérés qu’avait engendrés le désert, sans savoir qu’il en était le dernier héritier. Je compris cependant pourquoi c’était lui que le vieux avait désigné pour aller au ravitaillement en ville. De ceux que nous avions rencontrés, il était sans aucun doute le moins touché par la difformité, de sorte qu’il était presque présentable. L’homme claudiqua jusqu’à nous, suffoquant comme un bœuf à chacun de ses pas. Il était vraiment énorme, frôlant le mètre quatre-vingt-dix et les deux cents kilos. Sur le zinc qu’il venait de quitter, une Bud à peine entamée. Ça sentait le type qui venait d’arriver, ayant à peine eu le temps de se rincer le gosier d’une première gorgée. Jason mit trois plombes à nous rejoindre sous un silence de cathédrale. Les bras levés et le teint cireux, il avait la trouille, une peur indicible s’était emparée de son cerveau pour jaillir de ses yeux en tête d’épingle. À l’instar des clients, il nous avait reconnus. C’était de bon augure, il ne tenterait rien de fâcheux. Tous savaient que Polly et moi ne faisions pas de quartier. Parfaitement détendu, j’allumai une clope ...