Justine, Jérôme, Rex et la famille. (18)
Datte: 26/02/2021,
Catégories:
Inceste / Tabou
... d’accord ? — Oui, sœurette, je t’écoute, explique-toi. — En fait, un soir j’ai surpris les parents en train de parler de nous et papa a dit « C’est mieux comme ça. » Je suis entrée et j’ai demandé ce que cela voulait dire. Il s’est trouvé con, et maman lui a demandé de m’expliquer ; ça a duré toute la soirée, et j’ai chialé. — Pourquoi ? sxlsttuh — Ils l’ont fait exprès : il n’avait jamais été question que nous soyons ensemble à Cannes, et c’est de notre faute. — Ah bon, et puis quoi encore ! — Oui, quand ils sont partis et que nous nous sommes amusés comme des fous – en tous cas, je ne vais pas l’oublier de sitôt, ce week-end : c’était génial – en réalité, ils ont tout vu. Nous avons cru désactiver la vidéosurveillance, eh bien non. — Comment ça ? J’avais débranché le jus et les batteries ; tu plaisantes ! — Non, papa m’a expliqué que c’était un nouveau système expérimental et censé être inviolable qui a été installé à notre insu, et ils ont tout vu, en direct, avec le téléphone de papa. — Merde ! Vraiment tout ? — Oui, tout. Et je me suis pris un savon : on a été trop loin, Jérôme. Ils m’ont ouvert les yeux, et c’est pour cela qu’ils nous ont séparés. — Tu n’as qu’à descendre : tu es majeure, et tu fais ce ...
... que tu veux ; c’est ce que nous avons toujours dit, non ? Je ne m’attendais pas à ça : les parents ont tout vu. Tout à coup, j’avais des bouffées de chaleur ; j’étais mal. — Jérôme, je ne peux pas venir, je... — Qu’y a-t-il encore ? — Jérôme... je... je suis amoureuse. Alors là, c’était la fin du monde ! Ma gorge se serra ; j’avais envie de pleurer, de hurler, d’étriper ce salaud qui me piquait ma sœur. — C’est qui ? réussis-je à dire. — Michel... Bon, et puis on avait bien dit que cela s’arrêterait un jour ; eh bien voilà, on ne joue plus, Jérôme, tu comprends ça ? On... ne... joue... plus ! Je sentais qu’elle me filait entre les doigts. Je me doutais que cela se terminerait un jour, mais sans oser y croire. Pour ne pas perdre la face, je lui répondis : — Tu as raison : il faut qu’on arrête tout ça. C’était vachement bien... Tu es heureuse au moins ? — Très. Et toi, tu t’es trouvé une fille ? Des belles filles, ce n’est pas ce qui manque sur la côte. — Non, je n’ai personne... — Alors trouve-t-en une ; et quand tu en auras une, je descendrai avec Michel. Il est adorable et on s’aime. Je suis désolé, frérot ; bisous. — Bisous... Elle avait raccroché. Au son de sa voix, elle pleurait, et moi aussi. [À suivre]