-
Une robe bleue et un mollet galbé
Datte: 02/03/2021, Catégories: fh, hplusag, inconnu, hotel, voyage, amour, Oral pénétratio,
... choses. Tu ne réponds pas et nous marchons vers les orangers. Depuis le demi-tour, chaque pas que nous faisons met en contact ma veste de costume et ton bras. Nous avançons côte à côte. À toucher. Et puis le silence est là entre nous, d’une terrible tension. Surtout ne pas le rompre. Que penses-tu en ces deux minutes qui nous séparent des orangers ? J’aimerais t’attraper la main et te serrer par les épaules mais je pense qu’il est encore trop tôt… Les orangers sont là, avec leurs innombrables fleurs blanches et l’odeur est envahissante. Sans rien dire nous nous sommes arrêtés et je me tourne vers toi. Pour la première fois tu me regardes et ce regard me trouble. Te souviens-tu de moi maintenant ? Comment me trouves-tu ? C’est le moment où tout va basculer. Les 5 minutes sont atteintes. Ou tu pars et je sais qu’il n’y aura pas de retour ou tu restes et tu t’abandonnes. L’intensité est énorme. — Voilà Manon. Je ne crois pas qu’on puisse faire mieux en 5 minutes que de partager une émotion autour d’une chose aussi simple et pourtant aussi belle qu’un oranger en fleurs et c’est un moment fort et délicieux. Maintenant, si les minutes sont renouvelables, alors je crois que nous pourrions prolonger cet instant dans un sublime contentement. J’ai la gorge sèche en finissant ces mots et je sais que tout est joué désormais, toutes mes cartes sont sur la table et tu décides. — Asseyons-nous sur ce banc me dis-tu en désignant un banc isolé à quelques mètres. Je te regarde, encore ...
... incrédule et sans bouger. Tu es belle dans ce timide sourire que tu viens de m’octroyer pour la première fois. Et ce banc brille dans mes yeux et prend la forme d’un lit où ton corps s’abandonne. Mais déjà tu le rejoins et je te suis. Tu t’assois, croises tes jambes si érotiques et je m’assois contre toi. Il fait beau. Nous sommes seuls au monde. Tu regardes un peu au loin, perdue dans tes pensées, prête. Alors je me penche vers toi, passe un bras sur le dossier du banc dans le haut de ton dos et je t’embrasse. Un baiser à peine effleuré d’abord et puis plus appuyé et bientôt dévorant. Nos lèvres se cherchent et se pincent et nos bouches s’ouvrent pour laisser place à des langues curieuses puis voraces dans un échange de salives si unificateur. Je sens ta peau, je sens ton souffle et pour la première fois ton parfum si léger envahit mes narines. C’est sensible la peau du visage. Je sais que ma peau pique autant que la tienne est douce et que ces joues qui se touchent font passer plus de messages que tous les mots. À fleur de peau. Au petit frisson. Et puis ma main remonte sur ta nuque, au contact de tes cheveux, de cette queue-de-cheval. Je joue du bout des doigts sur cette zone si sensible et agace ton chouchou. Envie de libérer tes cheveux. Nos bouches ne se quittent pas. Ma main enserre maintenant ton épaule opposée et je te serre à moi. Je sens ton corps respirer à chaque inspiration. Tu es plus petite que moi, et ton épaule s’appuie sur ma poitrine. Tu pivotes un peu vers moi et ...