Même le fils des voisins
Datte: 04/03/2021,
Catégories:
fh,
amour,
noculotte,
entreseins,
Oral
pénétratio,
init,
... tisane peut-être ? » J’ai décliné, Gaby m’a pris la main, il a encore frôlé la joue de sa mère des lèvres, murmuré un vague « Au-revoir Maman », je l’ai suivi et je crois que j’ai pleuré dès que la voiture a démarré, sans pouvoir me retenir, appuyée sur son épaule. Dans son lit, il m’a refait l’amour très tendrement, j’ai encore joui avec lui, je mourais d’envie de croire que c’était vrai. Quand je revois les photos de cette époque, je comprends pourquoi j’ai tant plu à celui qui est devenu mon mari : brune avec des cheveux longs, un joli minois, des yeux bleus, la peau blanche et des seins dont les garçons me parlaient depuis qu’ils avaient commencé à pousser. La liste est longue : « gros obus », « du monde au balcon », on va se limiter à ça. Il y a plus de vingt ans Gaby m’a prise en photo seins nus sur une plage, et c’est vrai que mes seins se tenaient très bien malgré leur volume, j’avais dans les vingt-quatre ans je souris et j’ai l’air heureux sur le cliché. Des fesses bien hautes et rebondies, des cuisses et des jambes minces et longues, joli brin de fille, toute modestie mise à part. Il avait pris très vite en main notre vie sexuelle en me disant qu’on s’aimait beaucoup, qu’on s’aimait tout court même, mais que si on voulait que ça dure il fallait qu’on s’éclate au lit, qu’il n’avait jamais pris autant de plaisir à faire l’amour (et moi donc !) et qu’il était certain qu’on pouvait aller beaucoup plus loin. J’étais d’accord sur tout, d’autant plus qu’il m’avait ...
... suggéré de dormir chez lui-même en semaine, mais seulement quand j’en aurais envie (ça a été très vite vu !) J’adorais dormir dans ses bras, même quand on ne faisait pas l’amour parce qu’il avait passé la journée à son école et qu’il travaillait encore sur son ordinateur (le dernier de la marque à la pomme, avec un nom d’imperméable) jusque tard dans la nuit. Ça se passait de mieux en mieux au lit, je dis « au lit » parce que c’était là le plus souvent, mais ça avait été aussi sur son bureau, sous son bureau, dans la cuisine, sur une chaise dans la salle de bain, sous la douche et même sur le palier de son appartement : on rentrait d’un repas au resto au cours duquel il m’avait demandé de lui donner ma culotte. Après quelques protestations de ma part (mais qu’est-ce qu’on peut refuser à un homme dont on est follement amoureuse ?) j’étais allée aux toilettes ôter la petite culotte en dentelles qu’on avait achetée ensemble, il l’avait glissée dans sa poche. La suite du repas s’était déroulée comme si de rien n’était, on avait continué de parler de littérature, de musique classique (il y en avait tout le temps en sourdine chez lui) et de vin rouge qu’on aimait tous les deux. Pas un mot ni un geste déplacé avant qu’on ne soit arrivé chez lui, devant la porte et qu’il ne se mette à chercher ses clés, pas de chance, introuvables dans aucune de ses poches. Je n’avais compris que quand il avait commencé à les chercher sur le paillasson, non elles n’étaient pas là non plus, puis à remonter ...