1. Marion ; une veuve, une maman (2)


    Datte: 05/03/2021, Catégories: Inceste / Tabou

    Depuis des années, Marion se tenait à l’écart des choses du sexe. Pour une femme habituée à vivre pleinement sa sexualité par le passé, elle s’en accommodait tant bien que mal. Elle plaisait aux hommes. Il lui suffisait d’ouvrir les yeux pour constater comment ils la regardaient ; séduire n’était pas le problème. Elle s’était autorisée, dans les premières années de son veuvage, de rares aventures bâclées qui l’avaient confortée dans sa conviction de ne pas infliger la présence d’un homme - aussi bien fût-il - à ses enfants. Forte de cette expérience – et vu qu’elle n’était pas le genre de femme qui baise avec un inconnu, un soir à l’occasion -, elle avait commencé par museler sa libido, avant d’envisager la possibilité d’une abstinence prolongée. Elle chérissait avec ses fils la mémoire de l’absent ; il n’était par conséquent pas question qu’elle leur impose un père de substitution. Pour le confort de ses garçons, elle avait renoncé à assouvir ses instincts les plus vils. Elle poursuivait, déterminée, son chemin avec une austérité toute monacale, simplement amusée – et flattée malgré tout – quand elle constatait l’émoi qu’elle provoquait sur les mâles de son entourage. Elle leur laissait une marge de manœuvre suffisante pour lui faire la cour, et puis elle les plantait là, inexorablement, avec plus ou moins d’élégance selon le tact qu’ils avaient déployé pour la séduire. Pourtant Marion savait qu’au fond ce rituel n’était qu’un leurre, un mécanisme d’auto-défense ; un habile ...
    ... stratagème qu’elle avait mis en place afin de dissimuler les véritables raisons qui la poussaient à adopter cette distance de façade. Les éconduits la trouvaient hautaine, voire méprisante, alors qu’en réalité elle ne faisait que fuir toute relation qui l’aurait impliquée. Elle s’était privée d’amour – et de sexe – car elle se croyait investie d’une mission ; devenir une veuve à plein temps était le prix à payer pour le bonheur de ses enfants. Mais cette solitude, cette frustration permanente lui pesait énormément, et de plus en plus souvent… Ce masque qu’elle arborait comme une seconde peau, Marion ne s’attendait pas à le voir se fissurer aussi rapidement, aussi fut-elle la première étonnée lorsque cela arriva. Michel était un jeune professeur fraichement diplômé qui venait d’être nommé dans son lycée. Ils prirent l’habitude d’échanger leurs impressions sur le travail, les élèves ; il écoutait les conseils de Marion attentivement, mais il ne paraissait pas, comme les autres, étouffé par sa forte personnalité. Elle s’imagina, tout d’abord, qu’il la considérait comme son mentor. Sa maturité la surprenait – il était si jeune, et tellement brillant -, mais, surtout, il la faisait rire ; personne ne l’avait autant amusée depuis une éternité. Son regard franc, son assurance la troublait ; elle se surprenait à baisser les yeux la première quand ils se croisaient. Après les cours, ils se retrouvaient dans le bar à côté du lycée, afin de poursuivre leurs échanges passionnants autour ...
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