Les deux anges d'Amorgos - Histoires de Sexe

Les deux anges d'Amorgos

... la vue. — Tu mates ? Ça, c’est Céline qui m’a pris les yeux au fond du panier. Je continue à faire comme si de rien n’était : — C’est pas ma faute si vous êtes jolies. Je dois m’en être pas trop mal sorti parce qu’il y a un sourire, et Isabelle souffle un « merci », ou ce que je crois l’être. Silence gêné avant que je ne dévie la conversation : — Et qui a gagné aux cartes ?— Aie ! C’est Isabelle qui a crié. — Là, sur la fesse. Ça m’a piqué.— Où ? Je ne vois rien ! fait Céline.— Ça doit être une bête ou quelque chose. (Ouf, il n’y a pas moi qui ai peur des bébêtes). Je ne sais pas trop comment je dois réagir. Faut-il que je détaille, moi aussi, sa fesse ? Ho et puis… — Attends, j’ai une lampe de poche. (Je prends mon air le plus détaché possible.)— Oui, regarde, m’impose Céline. (Moi? Regarder ? D’accord !) Une très belle fesse. Je détaille le nacré de la peau. Le fin duvet qui la couvre. Isabelle me désigne un point juste le long du sillon, vers le bas de sa fesse. D’une main, elle tend la peau, ce qui a pour effet d’écarter le sillon et de me laisser entrevoir son anus et son sexe de très près. Mais de piqûre, je ne vois pas. — Pourtant, je le sens encore un peu.— Tu veux un bisou magique ? demande Céline, un peu mutine.— D’accord, mais de Christophe, alors, dit Isabelle. Pardon ? Mais on ne m’a rien demandé, moi ! Je prends peur tout à coup. Et je ressens aussi une tension subite au niveau de mon sexe, qui se relève un peu plus. — Allez, t’en avais tellement envie tantôt ! ...

... supplie Isabelle. Là, j’ai vraiment beaucoup de difficulté à garder l’air détaché du type qui trouve ça normal. À cours d’arguments, je m’exécute. — Hé ben, c’était un petit, ça, fait Céline. Et moi de m’excuser : — Ça sera mieux la prochaine fois…— Chouette alors ! lance Isabelle. Et là, je commence à sentir que la soirée prend un tour un peu particulier. — Encore du vin, Christophe ? Je prends, et j’en ai bien besoin. Nouvelle salve de conversation « La nature est belle ici, il y a plein de plantes méditerranéennes. Oui il y a aussi des chèvres dans les arbres. Par contre des ânes on a pas encore vu ». J’ai en tête les fesses d’Isabelle. Et j’imagine ce que je pourrais en faire… — Tu bandes, Christophe ? demande Céline, sur un air qui m’apparaît mi-mutin, mi-moqueur Je suis couché sur le ventre pour que ça ne se voie pas. — Allez, laisse-le ! fais Isabelle. Et là, je suis content qu’elle vienne à mon secours, jusqu’à ce qu’elle ajoute : — Tu me refais plutôt un bisou. Un vrai cette fois.— Heu…— Allez, viens. Et là, elle a ce geste érotique qui m’achève. Et qui achève, surtout, mon self-control. Elle se relève, se met à quatre pattes, me tend ses fesses et m’indique là où avait eu lieu la soi-disant piqûre. Son cul offert devant moi… Là je comprends aussi que c’est ce qu’elle cherche depuis le début : un truc du genre « mon sexe dans le sien », « Fais-moi jouir », « Viens me lécher », ou beaucoup d’autres choses que je m’imagine, souvent, le soir, dans mes délires érotiques. ...