Le Monde perdu
Datte: 10/03/2021,
Catégories:
fffh,
frousses,
rousseurs,
inconnu,
sport,
volupté,
hsoumis,
intermast,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
sf,
Le cri des mouettes le réveilla, il entendit le bruit du ressac des vagues sur la plage. L’air était déjà chaud en ce début de matinée, le soleil illuminait sa cellule monacale. Balou tâta son bas-ventre, il lâcha un gémissement. Ses bourses le faisaient encore souffrir. Son sexe irrité brûlait. Cette douleur le réveilla complètement. L’anesthésie perdait de ses effets au bout d’un certain temps, comme chaque fois qu’il se faisait traire. Il avait lu dans une très vieille encyclopédie que sur une lointaine planète appelée « Terre », certains habitants élevaient des animaux « vaches » pour leur aspirer une substance nommée « lait ». Ce liquide était inclus dans leur alimentation. Balou n’avait pas tout compris, mais en tout cas, il ne ressemblait pas à ces bêtes à cornes. Les femmes dirigeaient le Monde « connu ». Le pays était une île verdoyante, faite de pâturages où les brebis gambadaient, de forêts denses peuplées d’animaux qu’il ne connaissait pas. L’énergie solaire permettait de faire fonctionner divers engins, robots et machines, que les femmes utilisaient dans leur quotidien. Les hommes, eux, ne servaient qu’à la reproduction de l’espèce. Si un bébé mâle naissait, il était immédiatement placé dans le « centre résidentiel » rempli d’hommes-nounous. Il passait son enfance dans un cocon douillet, axé principalement sur le sport, l’apprentissage de la Loi et le respect des femmes. Balou ne connaissait ni sa mère, ni son père, encore moins l’histoire de son peuple. Les ...
... lointains souvenirs de son enfance le replongeaient dans un univers typiquement masculin. Les anciens, n’étant plus capables de fournir la sainte semence, étaient cantonnés dans des rôles de serviteurs, de cuisiniers et d’ouvriers. Lui-même était encore jeune, malgré les quarante grandes tempêtes qu’il avait vécues. Chaque déchaînement de l’océan marquait pour lui une étape supplémentaire dans sa vie. Il espérait pouvoir encore longtemps convenir aux gouvernantes grâce à la pratique assidue des disciplines sportives et de ses talents d’amant. Il brûlait d’un amour immodéré pour les femmes, il les respectait plus que de coutume. Certains hommes le considéraient comme un traître, dans la mesure où ils souhaitaient que les femmes redeviennent des servantes et des génitrices au service des hommes, comme aux temps anciens, avant l’apocalypse. Balou n’en avait cure. La Reine Zara était certes un peu tyrannique, mais elle aimait son peuple. Les hommes n’étaient nullement cloîtrés dans des ghettos, ils se devaient simplement de respecter la loi, comme Elle nous respectait. Ensuite, les « récolteuses » apportaient plaisirs et jouissances à ceux qui se donnaient la peine de les apprécier. Cette civilisation n’était pas idyllique pour tout le monde, mais rien n’est parfait. Ceux qui en pâtissaient étaient ceux-la même qui prônaient l’avilissement des femmes. Allongé sur sa couche, Balou réfléchissait à tout cela. Il savait par quelques vieillards que le Monde n’avait pas toujours été ainsi. ...