Sale journée
Datte: 14/03/2021,
Catégories:
fh,
ff,
complexe,
bizarre,
Collègues / Travail
toilettes,
humilié(e),
cérébral,
massage,
facial,
Oral
fdanus,
humour,
amourdram,
Je sentis distinctement la première giclée s’écraser contre le fond de mon palais et m’engluer d’un trait toute l’arrière-gorge. Si la deuxième jaillit avec moins de pression, s’affaissant platement en travers de ma langue, les suivantes achevèrent rapidement de remplir ma petite bouche tant l’éjaculation était abondante. L’homme cessa de s’agiter et tout redevint subitement limpide. Mon Dieu ! Qu’avais-je fait ? Pendant un interminable moment je n’osai pas bouger et je laissai passivement les effluves de son sperme imprégner peu à peu toute ma cavité buccale. Je fus prise de nausée. Un peu de jus s’écoula d’entre mes lèvres distendues, mais je me forçais quand même à en perdre le moins possible. Quand je repris enfin courage, ignorant l’odeur fétide, je fis rouler la masse de secrétions dans ma bouche et écrasai un gros amas crémeux entre ma langue et le gland glissant de l’homme. C’était vrai. C’était à vomir. Je fermai les yeux. Je me concentrais sur la viscosité écœurante qui, je le savais, occupait à présent la totalité de ma bouche. À chaque mouvement de ma langue, de nouveaux relents faisaient se contracter spasmodiquement mon estomac. Le fluide se rependait sur mes dents et mes gencives en lentes spirales huileuses tel une matière vivante. Il glissait vers l’arrière, le long de mes mâchoires, s’accumulant au creux de mes joues et sous ma langue. Je le laissais s’insinuer lentement vers ma gorge comme de son propre chef. Bientôt, j’eus même l’impression irraisonnée ...
... de sentir les minuscules flagelles des gamètes frétiller sur mes papilles gustatives, ce qui me leva le cœur, mais je me retins de vomir tant je souhaitais que se prolonge mon supplice. Les larmes aux yeux, j’exerçais un contrôle insoutenable sur tout mon corps pour tolérer le plus longtemps possible cette crème répugnante qui saturait mes sens. Je réalisais ce que je venais de faire. La petite brune toujours élégante, souriante avec ses voisins, la petite comptable un peu pincée de chez Mercatel, venait de tailler une pipe à genoux à un inconnu et avait été récompensée comme elle le méritait, une trentaine de millilitres de laitance tiède accrochée à ses amygdales. Elle aurait dû s’y attendre, pauvre petite conne. Qu’est-ce qu’elle s’imaginait ? Alors, qu’elle déguste, maintenant ! Qu’elle savoure ce bon foutre ! Ça réchauffe, pas vrai ? Mais oui, c’est ça que tu voulais. Tu te sens déjà mieux, pas vrai ? Pas la peine de chercher des excuses maintenant. À qui tu vas faire croire ça, ma grande ? Non, tu n’as pas encore le droit d’avaler ! Je me dégoûtais. Je voulais avoir honte. Passée la satisfaction de la première gorgée, qui m’avait brutalement ramenée sur terre, le goût avait été immonde et l’idée même de ce que je faisais me révoltait. Soudain, lorsque je n’en pus plus de me torturer, je pris une profonde inspiration par le nez et je réprimai un haut-le-cœur pour laisser la masse gluante s’écouler lentement jusqu’au fond de mon œsophage. L’homme contempla un instant mon ...