Sale journée
Datte: 14/03/2021,
Catégories:
fh,
ff,
complexe,
bizarre,
Collègues / Travail
toilettes,
humilié(e),
cérébral,
massage,
facial,
Oral
fdanus,
humour,
amourdram,
... visage cramoisi, l’air satisfait, puis sorti sa queue de ma bouche pour essuyer son gland sur mes joues brûlantes. Mon rouge à lèvres maculait la bite anonyme sur toute sa longueur. Quand il eut fini, je me relevai lentement en m’essuyant les lèvres du revers de la main. J’avais encore du mal à tenir debout. Je sortis un Kleenex de mon sac à main et, après m’être nettoyé les doigts et le tour de la bouche, je remis fébrilement un peu d’ordre dans ma tenue. Il était temps de déguerpir. Une fois dans la rue, la lumière du jour m’obligea à presque fermer les yeux. Je regrettais de ne pas avoir pris mes lunettes de soleil. En plus de m’éviter la cécité, elles auraient masqué mes yeux larmoyants. Chancelante et presque aveugle, j’essayais de m’éloigner le plus rapidement possible. L’homme, encore tout étonné, ne m’avait pas suivie, mais je ne voulais pas lui donner le temps de changer d’avis. Je tournai au premier angle de rue et titubai encore quelques mètres, crachant par terre et recherchant, les yeux mi-clos, un café dont je pourrais utiliser les toilettes pour me rincer la bouche. À peine trois pas plus loin, mon estomac s’agita une fois de plus, mais cette fois je laissai échapper un petit rot chargé d’émanations pestilentielles. Je ne pus soudain plus respirer. Accompagné d’une bouffée de vapeurs d’alcool, le goût du foutre me revint en bouche, mais beaucoup plus fort, comme fermenté. Je revis en un instant le ventre gras de l’homme au-dessus de ma tête, le mince filet ...
... de bave reliant ma lèvre inférieure à sa verge alors que je n’en pouvais plus. Je me revoyais léchant ses petites bourses poilues qui sentaient la sueur. Ma tête se prit à tourner. Je perdis l’équilibre. Sans que je n’aie rien vu venir, je sentis mes entrailles se soulever d’une masse, comme une grosse déferlante. Prenant appui contre un réverbère, je posai une main sur mon ventre et gerbai tripes et boyaux dans le caniveau, sous les yeux hébétés des passants. D’une certaine façon, ce regard me rassura. La crise avait dû passer. Tout, autour de moi, de l’odeur du trafic au bruit du vent dans les branches des platanes, me semblait étonnamment intense. Cette brusque secousse organique m’avait, au moins temporairement, permis de reprendre contact avec la réalité. Je tremblais encore, je devais être très pâle, mais le pire était derrière moi. Il y avait un banc quelques mètres plus loin. Je m’y effondrai, les coudes sur les genoux et la tête entre les mains. De petites larmes roulèrent bientôt sur mes joues. Je n’étais pourtant pas du genre à craquer facilement. Mais j’essayais de repenser à tout ce qui s’était passé aujourd’hui et mon cœur fondit soudain en sanglots. C’était comme revivre une journée en Enfer. Le cauchemar avait peut-être même commencé bien avant l’aube, mais il était impossible de distinguer le factuel du délirant. Vers cinq heures du matin, j’avais dû faire un rêve érotique car je m’étais réveillée en sueur et dévorée de désir. Je m’étais masturbée comme une ...