1. Pauline


    Datte: 15/03/2021, Catégories: 69, pénétratio, hgode, jouet, Oral

    Envie de rien ! Il y a des jours, comme ça, où le blues s’invite sans qu’on lui ait demandé de venir. Moi, en général, ça me prend en fin de semaine, quand je me rends compte que le week-end qui s’annonce sera semblable au précédent, vide, désespérant, sans rien d’intéressant à quoi se raccrocher. Un boulot usant, personne dans ma vie, pas de véritables amis sur qui compter, quant à la famille, depuis mon divorce, nos relations sont devenues… distantes. Même pas envie d’aller voir les filles qui fleurissent au bord de la Nationale, c’est dire ! D’ailleurs, ce serait au-dessus de mes moyens actuels. Il doit me rester une ou deux bières ; comme d’habitude, je vais me commander une pizza, au moins je pourrais dire deux mots à quelqu’un ! Et je me forcerai à regarder un DVD, pour traîner un peu avant de me coucher ; le numéro de la pizzeria, je le connais par cœur… — Une napolitaine, oui la grande, dans vingt minutes ? OK, pas de problème. Le temps de prendre une douche ; à peine j’en sors que la mélodie de mon portable se fait entendre, insistante et désagréable – il faudra vraiment que j’en change, elle me tape sur les nerfs ! Tiens ? Par exemple ! C’est le numéro de mon ex, ça ! Qu’est-ce qu’il lui prend ? C’est bien la première fois qu’elle m’appelle depuis que nous nous sommes séparés, bizarre ! — Allô ? Oui, c’est toi ? Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Tu voudrais me parler ? Maintenant ? Bon, si tu veux, je n’ai rien de particulier à faire… Alors OK je t’attends… Tu connais le ...
    ... chemin… Comment ? Oui, évidemment je suis seul… Pauline, mon ex-femme ! Un peu plus de deux ans on est resté ensemble, on s’aimait comme des fous, pour la vie, promis, juré ! Et on y croyait, vraiment ! En fait, l’état de grâce, notre état de grâce, a duré un an, même pas ! Le temps de se rendre compte que l’on avait confondu amour et envie et qu’on n’avait pas grand-chose en commun, et rien à se dire ; de plus, elle ne voulait pas entendre parler de l’enfant que je rêvais d’avoir alors : « Pas maintenant, trop tôt, il faut que je pense à mon travail d’abord – infirmière libérale – que je m’installe, que je me fasse une clientèle… ». Alors, rapidement, la bête routine s’est installée, et puis, petit à petit, l’indifférence, jusqu’à ne même faire plus l’amour ! Alors, un jour, nous avons décidé de mettre un terme à cette union qui n’en n’était plus une depuis longtemps et qui ne satisfaisait ni l’un ni l’autre ! Et cela s’est fait comme ça, sans haine ni rancœur, presque naturellement, comme une chose inéluctable, convenue. Déjà deux ans, maintenant, et depuis, nous ne nous sommes revus qu’une fois, l’année dernière, au mariage de sa sœur – si ! – elle se disait heureuse, elle s’était fait une place dans sa profession et vivait sereinement le célibat qu’elle avait choisi, sans rien regretter. Pas vraiment mon cas ! Et ce soir, tout d’un coup, il lui prend l’envie de me parler ; curieux, non ? Vite, j’enfile ma robe de chambre, je range en vitesse le plus gros de ce qui traîne, ...
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