Pauline
Datte: 15/03/2021,
Catégories:
69,
pénétratio,
hgode,
jouet,
Oral
... parles sérieusement ou tu te moques de moi ? Elle soupire. — Je suis très sérieuse ! Comprends-moi, Vincent… Mine de rien, j’arrive à un tournant dans mon existence, j’ai la trentaine, je suis bien installée dans mon métier et je gagne bien ma vie, d’accord ! Je sais aussi que je ne suis pas faite pour la vie en couple, bon ! Mais je me rends compte que pour être totalement épanouie, eh bien, il me faudrait un bébé…— Bien sûr ! Et alors tu as pensé à moi, on ne se donne quasiment pas de nouvelles depuis que nous sommes séparés, sauf par quelques rares cartes postales, mais ça fait rien, un soir, tu débarques chez moi pour me dire « Coucou, c’est moi ! Et si tu me faisais un enfant ? » ; tu ne manques pas d’air, quand même… Et puis d’abord, pourquoi moi ? Je suis sûr que dans ton entourage, tu trouverais facilement quelqu’un qui ne demanderait pas mieux que de te rendre ce service ! Ben oui, si ça se trouve, elle a des amants, j’en sais rien, au fond… Elle a un haussement d’épaules agacé. — Qu’est-ce que tu peux être compliqué ! Non, il n’y a personne dans mon entourage, comme tu dis, à qui j’ai envie de demander cela, tu me prends pour qui ? Et je ne vais quand même pas passer une annonce ! Elle pose sa main sur la mienne et sa voix se fait doucereuse : — Mais je te rappelle que nous, nous avons vécu ensemble, que nous nous sommes aimés, non ? Même si cela s’est terminé par une séparation, cela crée des liens, et puis, souviens-toi, à l’époque c’est toi qui en voulais un, ...
... d’enfant.— Oui, et toi tu n’en voulais pas… Mais on était mariés, à ce moment-là, tandis que maintenant, si j’accepte, cet enfant, je ne le verrai jamais…— Ah ! Ça ! Parce que, cet enfant, j’ai l’intention de l’élever seule, tu n’auras à t’occuper de rien ; maintenant, tu n’es pas obligé d’accepter, et si tu veux pas, c’est tout, on en reste là ; mais quand même, entre nous, si tu veux des enfants bien à toi, tu as la vie devant toi pour en avoir, non ?— Ouais, à condition que je retrouve quelqu’un ; bon, et en admettant que je dise oui, j’y gagne quoi dans l’affaire ? Elle accentue un peu la pression de sa main. — Faire l’amour avec une jolie femme, déjà.— Eh ben dis donc ! Ce n’est pas la modestie qui t’étouffe, toi ! Et après ?— Et après ? C’est tout ! Tu n’imagines tout de même pas que je vais te payer, non ? Et rapiate, avec ça ! Mais bon Dieu qu’elle est belle, et désirable ! Je sens que je vais fondre… et dire que cette beauté a été ma femme ! À mon tour de lui prendre la main, sa peau est douce, si douce, je l’avais oublié ; je la serre légèrement ; on se regarde, je la sens sûre d’elle, comme elle l’a toujours été, à la limite de l’arrogance, mais avec un sourire tellement désarmant que je suis déjà sous son emprise ! Et rien que de sentir sa main dans la mienne, je sens l’excitation m’envahir ; et puis, son parfum… Je soupire : — Bon, d’accord, je serai le père de ton enfant, mais alors, j’ai des exigences… Elle rit ; c’est bon, une femme qui rit, c’est prometteur ...