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Jardin d Eden
Datte: 15/03/2021, Catégories: Mature, Voyeur / Exhib / Nudisme
Je devais assurer un stage en banlieue sud de Paris Peu loin du parc desceau le coin était magnifique. En ce début d'automne le soleil jouaitdans les frondaisons jaunes et rouges du paysage. Un bouquin à la mainet un sandwich dans l'autre je me consolais sur un banc d'un jardinpublic proche. Je mettais cette grande heure de pause à contributionpour rêver et méditer. Je lisais Vigny, un classique du XIX°. Jetrouvais le bonhomme austère et parfois grandiloquent. Il ne fallut pasmoins d'une femme pour me tirer d'un tel pensum.A peu de pas de moi de l'autre côté de l'allée une femme mûre et d'âgeincertain faisait de même que moi lisant. Je parvins au bout d'un jouraprès que m'être levé et passant près d'elle à lire sur la tranche deson bouquin, un nom d'auteur : Duras . Écrivain que je goûtais peu.N'empêche c'était de la noble littérature. Je crois que la misselle-même s'avisa de mon genre de littérature. Ainsi pus-je bientôtcroiser son regard bienveillant bientôt gratifié d'une lueur complice.Bien que d'un visage commun, elle avait un corps et des jambes magnifiques.Elle devait le savoir car elle arborait souvent une jupe courte. Pourpeu qu'elle croisât à un moment ses cuisses on lui voyait facilement lehaut du bas là où affleure la chair réelle et savoureuse et qui vousfait rêver. Elle faisait cela souvent et n'affectait nulle pudeur quandun homme passait au regard insistant. J'en déduisis rapidementqu'allumer devait être un de ses jeux favoris. Elle comprit que jen'étais pas ...
... indifférent à cela. D'ailleurs je ne m'en cachais guère.Ainsi posais-je mon livre abandonnant ma lecture pour considérer seulses cuisses.Cela devint un jeu entre nous. Nous expédions de part et d'autre notresandwiche. Puis après un moment de lecture, elle croisait ses cuisses.De loin dans la lumière j'en percevais presque le crissement de matière.Il en résultait automatiquement un début d'érection. Je suis sûre que lagarce devinait mon trouble et tout l'effet escompté. Pour parfaire sonchef-d’œuvre, elle se lançait en un balancement régulier et graduel del'escarpin au bout du pied. Moment hallucinatoire et qui me faisaitentrer en transe. Je l'avais vu faire souvent par des femmes mais làc'était unique.Je n'avais cure de trahir à son égard et à celui des autres mafascination. En effet tel la proie devant un serpent je demeuraismédusé, immobile. J'essayais en vain de donner quelque signification àcette musique silencieuse. J'ai toujours mis très haut le langage nonverbal des gestes. La littérature parvient difficilement à en rendre lapuissance et la poésie. La garce me donnait une leçon. Vigny était unnigaud. Duras sûrement se rapprochait du mystère. Peu avant de se leveret partir et jusqu'avant d’interrompre le ballet du pied, elle tournavers moi son visage.Celui-ci était grave voire triste. Une boule d'émotion m’arrivait dansla gorge. Je pestais de n'avoir assez de force et de courage pour allerlui parler et rompre le silence de l'échange. Je la regardais s'éloignerjusqu'au ...