Ilona
Datte: 16/03/2021,
Catégories:
f,
h,
fh,
ff,
extracon,
inconnu,
sexshop,
cinéma,
voyage,
train,
toilettes,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
strip,
vidéox,
Masturbation
intermast,
Oral
nopéné,
fdanus,
jeu,
... suça longtemps sans le laisser jouir, s’enivrant des saveurs suintantes. L’homme grognait de plaisir. Le goût devint plus fort, musqué, plus enfiévrant. Quand Ilona décida du moment libérateur, elle se concentra sur le gland et ferma les yeux pour savourer les longues gorgées crémeuses qui lui remplirent la bouche. Satisfaite et grisée, elle sentit à peine la verge mollir et sortir. L’instant d’après, le sexe de l’homme disparaissait dans le trou. Ilona n’eut que le temps de remonter sa culotte avant de s’élancer à sa poursuite. Quand elle sortit de la cabine, la porte des toilettes se refermait tout juste. Elle la poussa à la volée et se précipita vers la salle du bar. Mais ce n’était plus un bar. Au lieu du petit troquet de Rozenn, Ilona se retrouva dans un immense hangar où des techniciens en bleu transportaient sur de petits chariots des façades de rues, des devantures, des meubles de tous styles, tentures roulées, moquettes et lattes de parquet. Devant elle, Rozenn se tenait debout avec ses clients, mais Shaïna était là aussi, ainsi que Wellington. Ilona aperçut également la blonde Sybil et son amie asiatique, dans le fond du hangar. Elles discutaient devant un buffet froid avec l’impassible gérant du sex-shop Triple X. Les quatre spectateurs du cinéma porno étaient là également. Ils riaient des blagues salaces du grand costaud en costard gris. Ilona sentit le concept de « réalité » lui échapper. La scène semblait pivoter lentement sur elle-même et l’on entendait ...
... s’amplifier dans le fond un sourd ronronnement. Au milieu de tous ces gens, le clochard chancelant refermait sa braguette, une tache embarrassante marquant son pantalon. — Euh… merci pour la p’tite pipe, estima-t-il courtois de déclarer.— Vous ! lui hurla Ilona. C’était vous, derrière la cloison ! Folle de rage, elle chercha du regard un bâton, un parapluie ou un outil quelconque dans cet entrepôt pour frapper le pauvre homme. Rozenn s’interposa : — Attendez, lui dit-elle. Il n’existe pas vraiment.— Quoi ? s’étonna Ilona.— Oua, ça est pour le scénario. Tu comprends pas, madame ? demanda le clochard, qui avait déjà ramené ses bras devant son visage pour se protéger d’un éventuel coup. Attends, ajouta-t-il, je va te montrer. Le silence se fit. Le vagabond se redressa d’abord et enleva sa parka kaki qu’il posa sur une chaise. Ensuite, il ôta son vieux pull, qu’il portait par-dessus une chemise nettement plus présentable. En se frottant le front, il se débarrassa de ses faux sourcils broussailleux, puis enleva enfin sa barbe et sa perruque hirsute. Rozenn lui tendit son imper et son chapeau de feutre. — Le scénario, reprit Icare quand il fut prêt. Tu sais, celui que tu voulais écrire. Les scénars de pornos sont toujours si crétins que tu te proposais pour en inventer un. Eh bien, je crois que tu le tiens.— Icare ? C’est toi ? C’est pour ça que tu as fait tout ça ?— Moi ? Mais je n’ai rien fait du tout, répondit-il. C’est toi qui as tout décidé, tout voulu, tout désiré.— Mais, et toi, je ...