1. Histoire des libertines (24) : Gabrielle d'Estrées, maîtresse d'Henri IV


    Datte: 18/03/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... du mariage. Ceci étant complètement faux, Nicolas d'Amerval refuse. S'il avait accepté de servir de couverture, il refuse que l?on porte atteinte à sa réputation. D'autant qu'il a eu quatre enfants d'une première union. Ce sera un autre motif qui fera défaire leur mariage. En effet, la première épouse (décédée) de Nicolas d'Amerval était une parente plus ou moins éloignée de la famille de Gabrielle. Le mariage est donc considéré nul pour consanguinité ! En tant que favorite royale, Gabrielle d'Estrées s'achète beaucoup de robes et de bijoux et mène une vie de vraie reine. Le roi lui donne beaucoup de présents et cadeaux, lui achète des terres et domaines tels que châteaux, hôtels, etc. Sa famille n'est pas aussi oubliée : le roi donne beaucoup des charges importantes à son père et à son frère ; ses soeurs : Angélique, est faite abbesse de Mautbuisson, par le roi, et Julienne-Hyppolite, est mariée à Georges de Brancas, duc de Villars. Gabrielle a une totale emprise sur son royal amant. Le roi approuve et suit se conseils. Ce serait sous ses conseils, que le roi se convertit au catholicisme en 1593. Gabrielle se mêle aussi de politique, elle favorisera par exemple l'ascension du duc de Sully, avant de se brouiller avec lui. LA PRESQUE REINE « Belle comme une perle », Gabrielle est blonde, possède de superbes yeux bleus et « des courbes joliment dodues que seuls deux petits seins agressifs parviennent à faire oublier. » (Patrick Caujolle, Histoire de la France polissonne » ...
    ... (Editions le Papillon Rouge, 2013) Gabrielle d'Estrées, la « presque reine », est « blonde, dorée, d'une taille admirable, d'un teint d'une blancheur éclatante » (Mademoiselle de Guise), « blonde aux yeux bleus, aux sourcils admirablement dessinés, avenante et potelée » (François Bluche), « belle mignonne un peu fade et sans trop d'esprit » (Jean-Pierre Babelon), Elle a, du fait même de son destin tragique, fasciné tant ses contemporains que la postérité. Ainsi Agrippa d'Aubigné, pourtant généralement avare de compliments, salue en elle celle qui pousse le roi à rédiger et signer l'édit de Nantes : « C?est une merveille, comment cette femme de laquelle l'extrême beauté ne sentait rien de lascif, a pu vivre en reine plutôt qu'en concubine tant d'années et avec si peu d'ennemis. Les nécessités de l'État furent ses seules ennemies ». Jules Michelet, qui a examiné son portrait au crayon par Daniel Dumonstier au cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale de France, la décrit ainsi : « Elle est étonnamment blanche et délicate, imperceptiblement rosée. L'oeil a une indécision, une vaghezza qui dut ravir et qui pourtant ne rassure pas. » INFIDELE ENVERS UN ROI EROTOMANE Bellegarde, intelligent, avait fait mine de s'effacer. Gabrielle va continuer à le fréquenter quand le roi est absent. Henri fera tout pour éloigner Bellegarde. Lors d'un souper, il place le bel écuyer aux côtés de la splendide Marguerite de Guise, comptant en vain sur la jalousie de Gabrielle. Lorsque Bellegarde ...
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