Épisode 2: Le mitan du début
Datte: 19/03/2021,
Catégories:
fh,
fplusag,
Oral
pénétratio,
fsodo,
sf,
Résumé : Pas facile, le mieux étant de lire (et de noter) le texte N°13562. Pour ceux qui ont la flemme (ou pas l’envie, ou pas le temps) : un vaisseau de l’Empire se dirige vers Proxima du Centaure, pour voir si par hasard y’aurait pas une planète à polluer car sur notre Terre bien aimée, ça commence à craindre.À bord, deux couples : Susan et Heinrich, Gladys et Danilo (eux, on s’en fout pour le moment, ils sont en hibernation).Sur la station lunaire, y’a une dénommée Cléo Sander-Farrell, chef du projet … Voilou ! Le mitan du début 13 août 2098, an 82 de l’Empire, 10 h P.M.T., quelque part au-delà du Système Solaire. Ça allait être gai ! La blague idiote de Gladys avait réduit à néant tout son travail de séduction. Hier, au fil de la matinée, Susan s’était détendue, avait souri. Elle ne sursautait plus quand leurs corps s’approchaient à moins de cinq centimètres. Patatras, l’autre déjantée avec son humour de blaireau… Sœur Susan était partie furax. Il avait mangé seul puis avait passé un moment à observer l’extérieur par le travers des écrans. Le navire ne possédait pas le moindre hublot. M’enfin, le vide avait beau être intersidéral, c’était toujours du vide. Il n’était pas plus poète que Gladys et Danilo. Malgré l’exiguïté du vaisseau, elle était parvenue à l’éviter. Les rares fois où ils s’étaient croisés, ils ne s’étaient pas adressé la parole. Ce matin, il ne l’avait pas encore vue pourtant elle avait déjà pris son p’tit déj’. Ils auraient dû commencer leur inspection ...
... à 10 heures et l’horloge marquait pile 10 heures. Il ne comprenait pas son retard. Si lui se foutait des horaires, elle, non, bien au contraire. Surtout que cette tâche semblait la seule vraiment sérieuse qu’ils avaient à accomplir, contrôler le système d’épuration et de recyclage. Rien ne se perdait dans le vaisseau, tout était retraité et réintégré dans le circuit. Une des conditions essentielles à leur survie. Multivac surveillait en permanence, mais il ne pouvait pas changer les filtres. Elle entra dans le salon avec dix secondes de retard, il en resta sur le cul. Elle avait troqué ses hardes habituelles contre l’intégrale d’intérieur blanche des spationautes. Il avait, comme beaucoup, supposé que ses amples fringues cachaient un corps informe. Erreur ! Pour la silhouette Gladys pouvait aller se rhabiller. Plus petite que lui d’au moins deux centimètres. Une silhouette à la Betty Boop, pin-up de BD du milieu du XXème siècle dont les albums interdits par l’U.S.D. circulaient sous le manteau. Des seins qui menaçaient d’éclater la combine, un cul rebondi qui en tendait le tissu, une chute de reins marquée, des hanches évasées. Tout pour séduire n’importe quel homme normalement constitué. Final touch : son visage, jusque là, en quelque sorte, laissé en friche était légèrement fardé. Une délicate touche de bleu, un zest de mascara, un soupçon de rouge à lèvres lui donnait un charme indéniable. Même son crâne lisse rayonnait. L’appellation «la belle Italienne» n’avait plus rien ...