1. Épisode 2: Le mitan du début


    Datte: 19/03/2021, Catégories: fh, fplusag, Oral pénétratio, fsodo, sf,

    ... de péjoratif. Heinrich n’en revenait pas : même une nana coincée comme Sœur Susan n’avait pas oublié sa trousse de maquillage. Par contre, elle avait oublié son sourire dans sa chambre. — Je corresponds mieux à ce que vous attendez d’une équipière ? Le ton glacial employé effaçait totalement l’effet sensuel de sa tenue. Heinrich ravala la remarque ironique qu’il s’apprêtait à faire. S’il commentait, il allait se faire massacrer. — Susan, nous avons du boulot ! Si nous nous y mettions…— Où commence-t-on ? Un « je ne sais quoi » dans son ton le fit tiquer. Elle paraissait déçue. Espérait-elle une réaction de sa part ? À voir. — Ben, comme nous sommes même pas des tech, ils nous ont concocté un mode d’emploi pour débiles. Y’a qu’à le suivre. Ils débutèrent leur inspection par le pont-salon, enchaînèrent par la salle de sport ensuite les deux douches sèches. Ils durent les faire séparément. Elle refusa d’entrer dans la douche des hommes et refusa que lui entre dans celle des femmes. Même problème, même punition pour les chambres de vie. Pour les cabines d’hibernation, leur complexité obligea Susan à quelques concessions. Pire, à plusieurs reprises, dans ces pièces exiguës, encombrées de matos, ils se touchèrent. Chaque fois, il la sentit se contracter, rompant aussitôt le contact. Ils terminèrent par les soutes où étaient stockées entre autres les denrées alimentaires et médicamenteuses. Restait à changer le filtre du collecteur général. Celui-ci se trouvait dans la salle des ...
    ... machines, près des propulseurs. Ils devraient revêtir les scaphandres anti-R et travailleraient en gravité zéro. Pour des spécialistes comme eux, cela leur prendrait l’après-midi. Durant la matinée, ils avaient peu parlé ; seulement lorsque ça se révélait utile. Contrairement à la veille, Sœur Susan était restée sur son quant-à-soi, lui n’avait pas fait un réel effort pour dégeler la situation. Le déjeuner, s’il ne fut pas la fête à la grimace, ne fut pas pour autant d’une gaîté extrême. Ils discutèrent surtout des procédures qu’ils devraient mettre en œuvre l’après-midi dans la salle des machines. Enfin, elle n’était pas partie en claquant la porte. ********************* 13 août 2098, an 82 de l’Empire, 15 h 01 P.M.T., quelque part au-delà du Système Solaire. Susan se sentait mal à l’aise. La matinée ne s’était pas trop mal passée si l’on excepte les quelques frôlements en salle de sommeil qui l’avaient mise en émoi. Une inquiétude, toute professionnelle, la rongeait : la peur de ne pas être à la hauteur. Ils avaient suivi une formation en gravité zéro des plus sommaires et elle ne s’y était pas montrée très performante. Aussi quand vint l’heure de passer le scaphandre souple anti-R, elle se referma. Il lui proposa de fixer son casque. Elle refusa. Il crut qu’elle faisait de nouveau la gueule. Elle aurait voulu lui dire que… Mais à quoi bon ! Le protocole exigeait qu’ils pénètrent ensemble dans le sas de dépressurisation, la cage à vide comme ils l’avaient surnommé. Ils ...
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