1. Une femme vertueuse


    Datte: 20/03/2021, Catégories: h, fh, fplusag, jeunes, extracon, profélève, complexe, jalousie, Oral préservati, pénétratio, init, initiatiq, extraconj, prudes,

    ... elle ?— Eh bien, je mentirais si je disais non.— Je te déteste ! Pars, je ne veux plus te voir ! Le lendemain, elle me dit qu’elle avait réfléchi, qu’il était normal après tout d’éprouver du plaisir quand on faisait l’amour avec son mari et que mon idée n’était peut-être pas si mauvaise que cela, tout bien considéré. — Tu comprends, m’a-t-elle expliqué, sous le prétexte de se respecter l’un l’autre, on ne s’autorise pas les quelques privautés qui seraient susceptibles de donner du plaisir à la femme, de la faire jouir, comme tu dis. Ce soir-là, il y aura du champagne. Nous dînerons léger. Tu diras que vous n’avez pas beaucoup d’occasions pour vous câliner, ta Chantal et toi. Je vous dirai de ne pas vous gêner. Nous vous regarderons. Je serai abominablement jalouse mais tant pis. Nous ferons comme vous. Adrien sucera mes seins…— Ceux de Chantal aussi ? Ça me permettrait de m’occuper de toi.— Adrien ne sera pas assez mûr pour cela. Un jour peut-être… Mais non, jamais ! Je rêve ! Oh ! Tu as fait de moi une libertine. Tu as commis une mauvaise action. Mon mari va bien se rendre compte que je ne suis plus la même. Il me quittera peut-être. Il revint début mars. Je devais naturellement continuer à aller chez Mme Champion. Mes notes étant devenues très correctes, mes parents étaient contents. — Elle a une excellente influence sur toi, affirma ma mère.— Plus que Françoise Rouget, compléta mon père. Les parents ne savent jamais tout. Adrien Champion rentrait du travail en fin ...
    ... d’après-midi. Impossible de batifoler ! Un jour, en montrant à Odile un devoir de physique que je venais de terminer, j’y ajoutai une question :ALORS ? Elle se contenta de hausser les épaules, tristement. Sous un prétexte quelconque, je sonnai à leur porte un jeudi après-midi. — Il est là ? ai-je demandé à voix basse.— Non, il n’est pas là. Entre. Il ne devait pas revenir de bonne heure, il était loin. Elle m’entraîna dans leur chambre. J’avais peur qu’il surgisse, je voulais aller vite, elle fut déçue. — Tu vois bien que je suis redevenue frigide, se désespéra-t-elle. Je voulais le vérifier, c’est pour cela que je t’ai cédé encore cette fois. Ce sera la dernière. Je n’ai pas insisté. J’avais Chantal. J’ai obtenu le premier bac, comme on disait alors, avec mention bien ! Je suis rentré en classe de philosophie ; il n’était plus question d’aller chez Mme Champion. Je pensais parfois à elle, qui méritait mieux que ce qui lui arrivait. Avais-je vraiment commis une mauvaise action ? Une idée m’est venue. Je lui ai téléphoné : — Odile, c’est moi, Gérard.— J’ai reconnu ta voix.— Je vais t’envoyer une lettre. Tu te débrouilleras pour que ton mari puisse la lire. Je t’embrasse tendrement. La lettre en question, la voici. J’en ai conservé le brouillon. Le jeudi suivant, j’ai sonné à la porte d’Odile. Son mari était absent. Il avait lu ma lettre. Tout ce que je racontais avoir fait à Chantal, il l’avait fait à Odile et elle avait bien apprécié. C’est-à-dire qu’elle avait enfin joui. En pensant ...
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