1. The Devil's cumshot


    Datte: 24/03/2021, Catégories: fffh, nympho, grossexe, bizarre, voiture, Voyeur / Exhib / Nudisme facial, Oral pénétratio, policier, fantastiqu, fantastiq, roadmovie,

    ... accrochée à sa culotte, je pouvais à tout moment m’en saisir pour la soumettre à mes moindres caprices. Restait enfin Verba, « celle qui dit la vérité ». D’un noir de jais, sa chevelure abondante s’écoulait dans son dos comme une cascade infernale. Les émeraudes qui étincelaient au fond de ses yeux paraissaient distinguer quelque chose que le commun des mortels ne pouvait percevoir, comme si elle voyait l’invisible ou qu’elle avait regardé l’interdit en face. Son sourire affichait une étrange plénitude, presque lassé à jamais de son existence terrestre. Cet air grave chargé de secret contrastait avec la tenue d’écolière qu’elle arborait sans pudeur, lui donnant ce côté anglais que possèdent les étudiantes très coquines d’un pensionnat austère. Au-dessus d’un mini kilt à carreaux verts qui accentuait les courbes de ses cuisses, s’élevait un chemisier blanc maintenu par un seul bouton, laissant entrevoir la vallée de ses seins entre lesquels serpentait une cravate de couleur identique à la minijupe. À ses pieds, des escarpins à boucle de cuir vernis complétaient cette panoplie de celle qui possédait le savoir. Contrastant avec l’érotisme que générait cet uniforme de lolita capricieuse, le Beretta était solidement ancré dans sa poigne tandis qu’elle tirait négligemment sur sa clope, les fesses en appui contre la portière du ...
    ... conducteur. Billy et moi restions fidèles à ce que nous avions été. Lui, le colosse dans sa salopette maculée de graisse et d’éclaboussures de sang, la cagoule de cuir sur la gueule, les biceps gonflés sur une peau tannée par le soleil et dévorée par les flammes de l’enfer, la hache à la main. Et moi, torse nu, en basket et pantalon de jogging aux couleurs de la Jamaïque. Dans ma main, l’arsenal obligatoire : le fusil à pompe Benelli, et une cartouchière enroulée autour de ma poitrine. Nous étions tous parés, prêts à faire la guerre à ce monde pourri jusqu’à la moelle, résolus à crever un jour sans laisser de survivants pour raconter la légende que nous avions commencé à nourrir de nos exploits sanglants. Nous étions les chiens des enfers, la cavalerie du mal, l’horreur et l’abjection réincarnées. J’étais le Démon. Billy mon suivant. Elles, mes putains, mes immondes putains ! Nous étions les vomissures du Diable, son éjaculation sale et puante. J’allumai une clope après en avoir offert à l’assistance, et tandis que nous grillions ce qui pouvait s’apparenter à notre dernier souffle de vie en silence, je vis dans la nuit tombante plusieurs lueurs rouges clignoter au loin. Reconnaissables entre mille, celles des John Wayne, celles des flics. Je leur préparais un spectacle, un grand spectacle, celui des sexes à fentes automatiques. 
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