1. Le professeur et l'étudiant


    Datte: 27/03/2021, Catégories: hh, hbi, hplusag, jeunes, profélève, douche, intermast, Oral hdanus, hsodo, init, inithh, h+prof,

    Mon histoire a donc commencé à l’automne 2010, et s’est développée peu à peu jusqu’au passage à l’acte, en mai 2011. J’ai la cinquantaine sportive, je suis mince, environ soixante-quinze kilos, je mesure un mètre quatre-vingts, mes cheveux sont très courts, presque rasés pour cacher une calvitie. Mon allure professionnelle oscille entre le BCBG et le look bobo. Je suis divorcé depuis quelques années, j’ai deux enfants que je vois très régulièrement, et je suis bisexuel depuis très longtemps. Mon milieu me permet de naviguer assez facilement entre les amantes et les amants. Je suis professeur de littérature dans une université parisienne. En octobre 2010, j’ai commencé à diriger plusieurs travaux de recherche avec une petite dizaine d’étudiants. Ces projets ne sont pas très élaborés, ils sont surtout le moyen d’évaluer les capacités de chercheurs des étudiants. L’un d’eux, Nicolas, avait décidé de travailler sur le personnage de Charlus dans « La recherche du temps perdu ». Au début, je ne le rencontrais qu’une ou deux fois par mois sans faire plus attention à lui qu’à mes autres étudiants. Peu à peu cependant, son projet a tourné autour de l’homosexualité et de ses codes au début du XXe siècle. C’est alors qu’il a commencé à m’intéresser, notamment parce que je percevais chez lui le trouble diffus que procuraient ses lectures et ses découvertes. Visiblement, ce projet devenait aussi une recherche sur sa propre identité, une exploration de ses désirs. Pour ma part, j’étais moi ...
    ... aussi troublé devant son désarroi. Il était plutôt joli garçon, assez grand, mince, avec des cheveux noirs, des yeux bleu-vert cerclés par de petites lunettes métalliques et ovales. Il devait avoir vingt-deux ou vingt-trois ans. Je l’apercevais quelquefois dans les couloirs de la fac avec une fille qui avait l’air d’être sa petite amie. Vers mars, nos réunions sont devenues hebdomadaires. Je le poussais dans ses recherches, l’engageais dans des lectures que je savais toujours plus troublantes pour lui. Lors de nos rencontres, je lui demandais de me lire à haute voix les passages les plus explicites, nous les analysions ensemble. Il y avait quelquefois de longs silences, je le voyais rougir devant mes questions. À aucun moment, nous ne sortions strictement du cadre universitaire, de la relation professeur/étudiant, mais nous nous retrouvions souvent dans une zone toujours plus ambiguë, pleine de doubles-sens qui m’excitaient de plus en plus. Son projet de départ avait fortement évolué, je lui avais fait lire Gide, Cocteau, Genet, sous le prétexte de lui donner un corpus plus solide. À chaque fois, je le sentais perdre davantage ses certitudes d’hétérosexuel. Vers la mi-mai, le sentant mûr pour passer à l’acte, et voyant arriver la fin de l’année universitaire, j’ai décidé qu’il était temps de l’aider à vaincre ses dernières réticences, et de le séduire. J’avais passé le printemps dans un état de toujours plus grande tension érotique, et je ne voulais pas voir tout mon travail ...
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